J’ai eu des relations très conflictuelles avec mon aîné.
Je pense que c’est aussi pour ça que nous avons tenté la maternelle.
Je ne voulais pas passer mes journées à me prendre la tête avec lui.
Et puis, j’avais besoin de temps pour moi et pour un nouveau bébé qui arrivait.
Je souhaitais l’IEF, mais j’étais démunie pour instaurer un climat serein à la maison.
Je me disais que peut-être ce serait mieux à l’école.
Non seulement ça n’a pas fonctionné pour lui en petite section, mais en plus, c’était encore pire à la maison le soir.
Les « crises » étaient très fréquentes.
J’étais triste, très triste.
Et puis, entre les allers-retours, préparer à manger à telle heure, gérer la maison et être 100% dispo pour mon petit le soir, c’était bien pire que d’être avec lui toute la journée.
J’ai alors suivi des formations, rencontré des gens, j’ai lu énormément…
Et j’ai pris conscience que l’entente, l’harmonie, la coopération était possible.
Pour en arriver à cette conclusion, il m’a fallu des années…
Des années dans les salles de classe, des tonnes de bouquins lus, des formations sur la parentalité, des rencontres, des échanges, des familles accompagnées…
Et des enfants !
Ce n’est que plus tard que s’est posé le soucis du contrôle pédagogique, à ses six ans à l’époque.
Mon grand étant neuroatypique, les contrôles non respectueux de la loi en IEF, c’était loin d’être un moment agréable !
Je stressais toute l’année pour ça et je mettais la pression à mon fils pour qu’il fasse alors qu’il n’était pas prêt et que moi-même je n’étais pas convaincue du bienfondé de ces apprentissages dans l’instant.
Bref, c’est en prenant le temps de mettre en place une méthode de préparation du contrôle que j’ai découvert comment faire baisser la pression, avoir plus confiance en nos pratiques et surtout comment inciter les personnes en charge du contrôle à respecter les lois.