4 astuces pour favoriser l’autonomie de vos enfants
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Lorsque nous avons des enfants en bas âge, nous pouvons être, comment dire ? Fatigués !
Les nuits sont parfois difficiles, la fatigue s’accumule et en plus… les enfants pètent la forme la journée et demandent beaucoup d’attention et de présence !
C’est fou tous ces besoins qui doivent être comblés en permanence… à se demander s’ils ne le font pas exprès…
Alors, si en plus, certains en âge d’être scolarisés ne vont pas à l’école, c’est le « pompon » ! On se surprend à rêver de l’âge où ils seront autonomes, indépendants, et qu’ils viendront diner le dimanche midi avec leurs vieux parents… Et les amis qui en rajoutent en nous disant « vous avez bien raison, au moins vous en profitez ! »
Mais, au fait, j’y pense, ils n’ont pas tort ! J’avais oublié, mais c’était aussi pour ça que nous avions décidé de ne pas les mettre à l’école !
C’est vrai que lorsque nous avons la tête dans le guidon et que nous n’arrivons plus à prendre du recul, nous avons tendance à oublier que ce n’est que pour un temps, que ça ne durera pas éternellement.
C’est pourquoi je vais essayer de vous donner quelques pistes pour favoriser l’autonomie de vos enfants sans mettre la charrue avant les boeufs !
En effet, nous souhaitons qu’ils grandissent et deviennent des personnes autonomes, responsables et heureuses, pas qu’ils nous laissent tranquilles le plus tôt possible !
1. Leur assurer une sécurité affective
L’enfant, pour évoluer sereinement, sans se soucier d’autre chose, doit se sentir en sécurité affective. En effet, il doit savoir que ses parents l’aiment et le protègent et ce, quelques soient les circonstances.
Et pour ceci, rien de plus naturel que de le porter lorsqu’il le demande (suivant le poids, bien sûr, après 18 ans, il peut être un peu lourd !), le serrer fort, répondre à son besoin de contact, dormir côte à côte…
Cela passe également par le fait d’être attentif, à l’écoute de son enfant et de répondre à ses besoins.
Nous pouvons veiller également à les laisser évoluer librement tout en assurant un cadre sécuritaire. Se mettre à côté au cas où, empêcher (en justifiant) si le danger est trop grand…
Tout ceci est à adapter en fonction de vos limites personnelles.
Par exemple, je souhaitais allaiter ma fille jusqu’à ce qu’elle s’arrête d’elle-même. Cependant, l’année dernière, à deux ans et demi, elle demandait le sein encore plusieurs fois par nuit. De plus, nous reprenions notre activité de bergers un mois plus tard. Je lui ai donc expliqué que ce n’était plus possible pour moi, que j’étais trop fatiguée la journée. Ça a été assez dur pour elle et donc aussi pour moi. J’ai beaucoup culpabilisé. Mon compagnon m’a soutenue et m’a rappelé mes objectifs et surtout mon incapacité à m’occuper de mes enfants (et de moi) dans la bienveillance lorsque j’étais crevée.
Du coup, j’ai persévéré, je l’ai écoutée, en lui disant que je voyais que c’était très dur pour elle. Je lui ai dit aussi que je l’aimais très fort, que ce n’était pas elle que je rejetais, mais que j’avais besoin de récupérer mes nuits de sommeil. Nous continuons de dormir ensemble, mais elle ne tête plus (la nuit…).
Nous ne sommes pas parfaits, j’aurais aimé que ça se passe autrement, mais ça n’a pas été possible. Nous avons donc fait ce que nous avons pu et finalement j’ai l’impression qu’elle est toujours aussi sereine face aux situations, très confiante et ouverte au monde. Du coup, pour nous, c’est mission accomplie !
2. Développer la confiance qu’ils ont en eux
C’est un chapitre que j’affectionne particulièrement. En effet, mon fils manquant de confiance en lui, j’ai beaucoup réfléchi sur le sujet et nous avons mis plusieurs choses en place.
Je vous fais un petit résumé et vous invite à lire cet article très détaillé pour en savoir plus et avoir plus d’outils.
Pour aider votre enfant à avoir confiance en lui, il me semble important de travailler sur deux points : retrouver de la sérénité, de la paix intérieure et ensuite seulement, mettre des choses en place pour booster la confiance en soi.
- Retrouver la sérénité à l’intérieur de soi : méditer très souvent, faire des exercices de yoga, de pleine conscience, avoir un rituel avant le coucher. Pour toutes ces propositions, je vous donne des références, des idées dans cet article.
- Booster la confiance en soi : l’écoute active des parents avec l’expression des émotions, l’analyse du besoin, la reconnaissance des émotions et le fait de mettre des mots dessus, la lecture d’albums bienveillants ou le visionnage de courts métrages, l’accompagnement par des spécialistes si besoin, la mise en valeur de ses réussites grâce à un journal. Voir tous les détails, trucs et astuces ici.
C’est vrai que la confiance en soi change énormément la donne dans la prise d’autonomie et d’indépendance des enfants. Si je reprends notre exemple familial, nous avons deux enfants : une fille de trois ans et un garçon de 7 ans. Notre fille a confiance en elle, en nous, en l’adulte en général. Elle va avec n’importe qui, si l’activité la branche. Elle y va confiante et sereine, profite pleinement de sa journée.
Par contre notre fils (qui a été en petite section à mi-temps), ne veut plus rien faire sans nous, sauf chez certains copains, triés sur le volet. Même si je dois dormir ailleurs, c’est la catastrophe ! Il s’empêche de faire des choses par peur. Je ne sais pas si c’est l’école ou une différence de tempérament… Toujours est-il que nous voyons bien la différence.
Loon est très indépendante, joue longtemps toute seule dans son petit monde, est très ouverte aux autres, même si nous ne sommes pas là.
Tilouann est tout le temps en train de nous solliciter, il demande sans cesse à ce qu’on fasse les choses avec lui et ne veut pas nous quitter. Lorsque nous sommes là, il est aussi très sociable et adore discuter avec tout le monde. Mais il a peur d’être sans nous…
3. Favoriser les nouvelles expériences
Je pense effectivement que plus l’enfant connait de nouvelles expériences, plus il sera curieux de la vie, toujours dans l’envie d’apprendre de nouvelles choses et donc plus tourné vers l’autonomie. Au départ (quelques années quand même), c’est nous, ses parents, qui lui faisons découvrir les possibles, qui lui fournissons un cadre stimulant. Des choses auxquelles il n’aurait pas pensé, qu’il n’y a pas forcément dans son environnement ou dans ses activités proches.
Pour vous donner un exemple, mon compagnon et moi-même n’aimons pas particulièrement la musique électronique. Donc nous n’en écoutons pas (ou peu si ça passe à la radio). Cependant, un ami à nous en fait. Nous lui avons demandé s’il pouvait montrer ça à Tilouann, notre fils. Il lui a donc fait découvrir les machines, lui a expliqué le tempo et toutes sortes de choses et…il a adoré ! Du coup, dès que notre ami lui propose à nouveau, il y retourne. Au moins, il sait que ça existe et qu’il accroche. Peut-être qu’il y aura recours seul plus tard ?
En fait, pour être précise, je pense qu’il y a deux aspects. Le premier que je viens de décrire et aussi le deuxième, forcément ! 🙂
Le deuxième aspect serait que si nous multiplions les nouvelles expériences pour l’enfant, il sera plus à même de trouver des passions.
Lorsque nous sommes passionnés par un sujet, que se passe-t-il ? Nous pouvons rester concentrés des heures, des jours, des semaines. Et par conséquent, nous sollicitons moins autrui, nous sommes plus centrés sur notre nouvelle passion, nous n’avons plus besoin de personne !
Pour un adulte, la découverte d’une passion peut durer ensuite toute une vie. Pour un enfant, l’intérêt peut être motivé par le besoin d’apprendre une compétence.
Lorsque l’intérêt s’étiole, c’est que l’apprentissage est acquis, et donc, nous pouvons proposer autre chose à l’enfant, jusqu’à ce qu’il trouve quelque chose qui l’attire irrésistiblement…
Par conséquent, les moments d’autonomie peuvent aller en grandissant jusqu’à ce que l’enfant prenne plaisir à chercher lui-même des choses qu’il trouvera intéressantes. Il percevra alors la richesse de la vie et toutes les occasions qu’elle apporte… au fil d’une rencontre, d’un échange ou en cherchant des réponses !
Je pense donc que, dans un premier temps il est important de faire avec eux pour qu’ensuite ils puissent faire seuls et être autonomes.
« Apprends-moi à faire seul »
Maria Montessori
4. Leur apprendre comment prendre soin d’eux-mêmes
Ce sera le dernier point abordé ici, mais je pense que c’est la clé de l’autonomie.
En effet, pour être autonome en toutes circonstances, il faut apprendre à prendre soin de soi. C’est la base de la vie, la base de la communication. C’est comme ça qu’on peut réussir à prendre soin des autres et de notre environnement.
Et oui, être autonome, c’est aussi savoir prendre soin des autres et de notre terre nourricière. L’autonomie au sens large ne se limite pas à l’autonomie par rapport aux parents. Cependant, cette qualité se construit dès l’enfance.
Je vous invite à découvrir cette interview, dans laquelle Isabelle nous parle très bien de cet aspect.
Comment apprendre à son enfant à prendre soin de lui ?
Par mimétisme :
Si ses parents prennent soin d’eux, il aura envie de faire de la même façon. Pour pouvoir s’occuper correctement de ses enfants, ne pensez-vous pas qu’il faut avant tout être autonomes nous-mêmes ? C’est un cercle vertueux… prenez soin de vous, avec amour, pensez à vous respecter et à vous aimer.
C’est l’exemple dont je vous parlais en première partie de cet article : j’aurais voulu, dans l’idéal, que ma fille s’arrête de téter d’elle-même. Cependant, il y a eu un moment où j’étais tellement fatiguée à cause des multiples tétés de la nuit, que j’en suis devenue désagréable, « ronchon », avec mes enfants, avec tout le monde en fait. Je souhaitais m’occuper au mieux de mes enfants, mais sans m’occuper de moi, sans prendre en compte ma fatigue. Résultat : je n’arrivais plus à gérer ça, il fallait que mon compagnon s’occupe des enfants la journée. J’avais perdu de mon autonomie, je n’étais plus capable de prendre soin des autres, je n’étais plus capable de prendre soin de moi…
C’est en faisant de nouvea attention à mon bienêtre, en posant mes limites et en énonçant mes besoins que j’ai réussi à re-prendre soin de mes enfants.
Par invitation :
« Je vois que tu te sens très excité ce soir, j’ai peur que tu aies du mal à t’endormir. Veux-tu que l’on fasse la méditation de la grenouille ensemble ? »
Pour plus d’exemples, vous pouvez lire cet article.
En fait, l’idée est de partager des pistes que vous connaissez avec votre enfant, dans le but de l’aider à gérer une situation difficile ou tout simplement pour lui apprendre à prendre soin de sa santé.
Par exemple : les méfaits du sucre sur le corps, l’addiction possible aux écrans, l’importance de l’hygiène, notre devoir de prendre soin de notre planète, les bienfaits de certaines pratiques comme le yoga, le chant…
Pour conclure, nous avons fait le choix d’instruire nos enfants. Nous devenons donc autonomes également face à cette instruction. Nous prenons soin de notre famille. C’est un choix qui favorise l’autonomie et donc celle de nos enfants également. L’autonomie se construit petit à petit, dans le respect de chacun et de notre environnement. Nous semons des graines, laissons les pousser !
Et vous ?
Comment favorisez-vous l’autonomie de vos enfants ? Qu’est-ce qui vous semble important ?
N’oubliez pas de partager vos réponses dans les commentaires !
Carnaval d’articles du blog voyage en roue libre
Cet article participe à un carnaval d’article organisé par le blog Voyage En Roue Libre, de Clem et Mumu. C’est un blog que j’adore, sincèrement ! Elles ont toutes les deux une expérience du voyage unique, elles réalisent des vidéos éducatives de grandes qualité (ça c’est sur leur deuxième blog Les Petits Aventuriers).
En effet, nous prévoyons de partir à l’étranger plusieurs mois et leurs articles sont toujours de précieux conseils. Elles partagent avec nous leur expérience, nous font gagner un temps fou ! En tout cas, j’ai déjà trouvé plusieurs « pépites » pour moi, comme cet article.
Un carnaval d’article permet de découvrir plusieurs articles autour d’un thème, écrits par plusieurs blogueurs. C’est très riche de partage pour vous, lecteurs, comme pour nous, blogueurs.
Je vous invite donc à lire les autres articles référencés sur le blog Voyage En Roue Libre .
3 commentaires
Lynfit
Bonjour Marion,
merveilleux article que j’ai lu avec beaucoup d’attention… L’autonomie est très importante pour moi, l’on me dit souvent que les enfants n’ont pas à choisir, qu’il faut leur imposer notre choix et l’on critique mon rôle de maman car je laisse souvent le choix à ma fille de 5 ans… je ne suis pas d’accord car je trouve que c’est aussi une voie que nous leur offrons vers plus d’autonomie et de confiance en eux… qu’en penses-tu ?
Marion Billon
Effectivement l’indépendance est quelque chose qui se prend, encore faut-il qu’on nous en laisse la possibilité 🙂
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