4 bonnes résolutions en instruction ben famille
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4 bonnes résolutions pour l’instruction en famille

Il paraît que c’est le moment d’avoir de bonnes résolutions… Pourquoi pas ? Mais quelle est la définition de BONNES résolutions ? Faut-il aller du côté du cœur ou de la raison ? Voyons quelles pourraient être les 4 bonnes résolutions à prendre en instruction en famille.

D’un côté nous avons la pression de l’institution :

  • avancer dans le programme scolaire,
  • rendre des comptes lors du contrôle pédagogique,
  • montrer une progression conforme à leurs attentes…

Et de l’autre côté nous avons nos valeurs, celles qui nous ont poussées à faire l’IEF :

  • voir nos enfants s’épanouir,
  • respecter leur rythme,
  • les laisser libres de leurs jeux et donc apprentissages,
  • répondre à leurs besoins biologiques et physiologiques,
  • leur éviter du stress, la comparaison, ou parfois la violence entre enfants…
  • Et puis il ne faut pas oublier qu’il n’est pas toujours évident d’aller à contre-courant des autres ou encore du chemin que nous avons nous-mêmes parcouru.

Est-ce évident de faire confiance en nos enfants ?

Encore faut-il lâcher prise, savoir les accompagner au mieux

C’est bien beau de ne pas vouloir reproduire l’école, mais ce n’est pas facile de se lancer dans autre chose lorsqu’on ne sait pas faire.

N’est-ce pas ?

Que ressentez-vous par rapport à ça ?

Quelles sont vos valeurs et comment voulez-vous faire votre IEF ?

En tout cas, ce qui est sûr c’est que nous devons composer avec tout ça : les contrôles, nos valeurs, les profils de nos enfants…

Trouver le bon équilibre entre la raison et l’élan du cœur, un savant dosage qui permet de se sentir bien avec ses choix.

Les bonnes résolutions « raisonnable »

les bonnes résolutions raisonnables

Pourquoi est-ce que je commence par la voix de la raison ?

Tout simplement pour apporter un confort, faire baisser une certaine pression quotidienne.

Et puis c’est toujours plus agréable de finir par une note positive, de se débarrasser des trucs « moins marrants ».

Au début de notre parcours IEF, jusqu’aux 8 ans de mon fils, nous vivions totalement en unschooling, notre vie était guidée par les envies, passions de nos enfants et puis aussi les nôtres.

Après il faut avouer que plus l’âge avançait, plus j’avais le stress.

Mon fils n’était pas du tout intéressé par les domaines scolaires de bases et ne développait donc pas de compétences dans ces matières.

Donc forcément, les contrôles devenaient de plus en plus angoissants et oppressants même si nous arrivions à passer à travers des mailles des sanctions.

J’avais de plus en plus de pression qui envahissait mon quotidien

Pour remédier à ça, j’ai introduit une petite contrainte à nos journées et c’est ce que je vais vous proposer en première résolution.

Première résolution : définir une plage horaire pour les apprentissages institutionnels

Cette plage horaire peut varier d’une famille à l’autre.

Tout dépend des vos envies, attentes, peurs…

Elle peut même évoluer au fil du temps et de votre vie en instruction en famille.

Elle est bien sûr à définir en fonction de votre enfant :

  • À quel moment de la journée est-il le plus concentré ?
  • Durant combien de temps peut-il fournir de l’énergie ?
  • Elle peut être entrecoupée de pauses, ou pas…

Tout est à définir…

Quelques points à savoir :

Les apprentissages institutionnels sont ceux attendus par l’institution donc ceux que nous retrouvons dans le socle commun, répartis dans les 5 domaines d’apprentissages.

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Vous pouvez trouver ce socle sur éduscol ou bien encore les attendus de fin de cycle (plus simple à comprendre) dans la formation « kit de démarrage » que je vous offre.

Pour aborder ces apprentissages, vous pouvez le faire à l’aide de la pédagogie de votre choix.

Par exemple :

  • La pédagogie Montessori
  • La pédagogie de projet
  • La pédagogie Freinet
  • Ou encore la pédagogie formelle, comme on la trouve dans la plupart des écoles, à travers des manuels
  • Même l’unschooling peut permettre ces acquisitions si elles intéressent l’enfant

Si vous êtes en relation duelle avec votre enfant, 2 à 3 heures de « travail » en pédagogie formelle représentent environ 6 heures d’école.

En effet pas besoin d’attendre tout le monde, le travail est ciblé, efficace, l’enfant reste plus facilement concentré, la correction si besoin est immédiate…


Les avantages

Je trouve que de définir cette plage horaire a plusieurs avantages :

Elle fait baisser la pression, car nous sommes plus à même de justifier l’instruction.

Nous avons alors des « preuves », des supports…

Et je sais que dans notre cas ça a aussi permis d’introduire une certaine notion de contraintes que je pense être inhérente à la vie.

Même en faisant un métier qui nous passionne, nous avons des contraintes que nous préfèrerions éviter.

Je me suis rendu compte que mes enfants étaient vraiment opposés à toute forme de contrainte et ça en devenait très gênant au quotidien.

Et puis j’ai eu envie aussi qu’en grandissant ils se rendent compte ce que ça signifiait être en instruction en famille et ce que nous devions faire si nous voulions continuer.

Il me semblait important qu’ils deviennent aussi responsables de ce choix, dans une certaine mesure, pour que les apprentissages ne soient pas juste « imposés » par cette vilaine maman ou ce vilain papa qui nous empêchent de faire ce qu’on veut !

Je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire…

Et puis si un jour ils doivent passer un concours, rejoindre une école, intégrer une équipe… ils auront besoin de ce savoir-vivre.

Par contre, nous gardons une certaine flexibilité.

Il est possible de temps en temps de pouvoir changer l’heure, reportée ou même annuler si une opportunité de vie se présente.

Deuxième résolution : lâcher prise et produire un projet éducatif en accord avec leurs attentes

Alors ça, ça a été vraiment un grand pas pour moi.

Je suis absolument opposée au fait de demander l’autorisation pour pouvoir instruire mes enfants !

Seulement, voilà : la loi est passée, je n’ai plus le choix.

Bien sûr, il y a la désobéissance civile.

Le papa des enfants n’est pas motivé et j’avoue qu’avec le recul je ne sais pas si j’aurais eu les épaules dans ce combat.

Nous aurions pu aussi partir à l’étranger

Mais maintenant, nous sommes séparés, c’est plus compliqué et notre famille est en France, mon papa ne peut plus bouger…

L’itinérance… impossible à imaginer depuis notre rupture.

Il a fallu me rendre à l’évidence et lâcher prise : je devrai faire une demande d’autorisation et un projet éducatif cette année.

Comme toutes les familles dans notre cas

OK, je décide d’accepter cette situation, pleinement.

Pour être plus précise, je vais pirater le système…

Et pour pirater le système en ce qui concerne la demande d’autorisation d’IEF, voici comment je vois les choses :

Mettre toutes les chances de mon côté, donner tout ce qui est en mon pouvoir pour fournir un projet éducatif :

  • conforme à leurs attentes
  • construit de bout en bout en fonction de la situation propre à ton enfant
  • avec un vocabulaire juste et précis
  • avec une compréhension de tous les termes inhérents à l’institution éducation nationale…

Pour maximiser tes chances d’obtenir cette p* d’autorisation !

Et si ma demande est rejetée alors que mon projet est conforme, bien ficelé et complet, je pourrais alors justifier un recours.

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Et une fois l’autorisation accordée, nous ferons ce que nous voulons avec mes enfants, à notre rythme, suivant nos envies…

Le projet éducatif n’est, comme son nom l’indique, qu’un projet !

Nous pourrons changer nos plans…

Le tout sera justifié le jour du contrôle pédagogique et ils ne pourront que vérifier que nos enfants ont progressé !

Je suis tellement convaincue de cette bonne résolution que je partage avec les familles qui le désirent mes façons de faire pour vous aider à la rédaction de votre projet éducatif en béton.

Et je le fais à travers la formation PROJET ÉDUCATIF.

Et je termine ici avec les bonnes résolutions « raisonnables » !

Les bonnes résolutions en accord avec nos valeurs

les bonnes résolutions en accord avec nos valeurs

Troisième bonne résolution : faire confiance en la capacité de nos enfants à apprendre

Vous commencez à me connaître…

C’est ma motivation, notre principale raison à l’IEF.

Les enfants aiment apprendre pour peu qu’on sache les accompagner.

Ils le font en jouant, en expérimentant, passionnément.

Ce qui les entoure, la nature, la ville, les gens, la vie sont des sources inépuisables d’apprentissage… leur terrain de jeu.

J’ai conscience que c’est loin d’être chose aisée que de les accompagner dans ce sens.

Il y a notre formatage, notre éducation, notre culture et la pression de l’institution…

Mais le fait de se le rappeler, d’écouter des personnes inspirantes, de lire, d’échanger peut nous aider à garder cette petite étincelle dans notre cœur :

Nous pouvons faire confiance en nos enfants et en leur capacité d’apprentissage !

Voici quelques sources inspirantes et motivantes : 

Une petite réflexion au sujet de l’accompagnement de nos enfants

On s’imagine que pour accompagner au mieux nos enfants, il faut se démener, trouver des activités ludiques, se mettre en quatre, y passer des heures…

Et oui, parfois ça peut être bien.

Mais ce n’est pas le plus important.

Nos enfants nous imitent depuis leur plus jeune âge, c’est une de leurs façon d’apprendre et pas des moindres.

Donc si nous voulons que nos enfants vivent passionnément, le plus beau cadeau que nous puissions leur faire, c’est de vivre nous-mêmes passionnément, prendre soin de nous, apprendre à nous aimer

Avouez que ça semble un super programme : plus vous prenez soin de vous, plus ils vont apprendre à faire de même ❤️

Dernière bonne résolution : construire et entretenir des relations sereines avec nos enfants

Ça aussi c’est quelque chose que nous pouvons avoir tendance à mettre de côté alors qu’en IEF nous vivons 24/24 avec nos chers et tendres…

Nos nerfs sont mis à rude épreuve, il faut bien l’avouer…

Et si en plus nous essayons de leur imposer un minimum d’apprentissages, ça peut vite tourner au conflit, à l’opposition…

Les bonnes relations sont à mon sens une priorité !

Seulement ce n’est pas si évident, en tout cas en ce qui me concerne. 

Je n’ai pas était éduquée de cette façon, la parentalité positive, la communication non violente… n’était pas trop d’actualité à mon époque.

Du coup, j’ai besoin d’avoir des piqûres de rappel.

Je lis pas mal sur le sujet, j’ai suivi quelques formations de Catherine Dumonteil Kremer

Bref, ça me fait souvent du bien d’y revenir.

D’ailleurs, en ce moment, Isabelle Filliozat et Les Supers Parents proposent un truc sympa :

Une semaine pour plus de sérénité en famille

C’est hyper rapide à suivre (quelques minutes par jour), sans chichis, en mode une info/un outil par jour, j’adore !

C’est totalement gratuit…

Il suffit de s’inscrire pour recevoir les accès.

Quelles sont VOS bonnes résolutions pour cette année en IEF ?

Peut-être en aviez-vous déjà imaginées ?

Ou est-ce que la lecture de cet article vous a inspirée ?

L’espace de commentaires juste en dessous vous attend pour partager vos bonnes résolutions pour cette belle année qui nous attend…❤️

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2 commentaires

  • Phi

    Bravo pour ces belles résolutions. Ici, pas de demande d’autorisation pour la rentrée car nous partons un an en voyage. Et avec peut-être à la clé une installation à l’étranger. Mais notre contrôle est dans 10jours et je commence seulement mon dossier pédagogique (ils nous ont prévenu à Noël, on s’est tout de même octroyé les deux semaines de vacances). Une fois lancée ça se fera vite, j’ai ma trame des autres années, mes tableaux de compétences à modifier. Nouvelle académie pour nous et visiblement ils ne sont pas favorables à L’IEF. Nous leur présenterons le meilleur de nous-même avec cœur, mais mon mari, habitué aux audits, se chargera de dire ce que l’inspecteur souhaite entendre (ce que je n’arrive jamais à faire…).
    Je souhaite que mes enfants continuent à avoir le choix. Que l’inspecteur ne leur impose pas un retour à l’école. Mon aînée a envie d’en prendre le chemin, mais d’elle-même, quand elle sera prête, même si c’est simplement pour un mois avant les vacances d’été. Elle veut choisir. Mon deuxième nous dit qu’il fuguera. Il était en dépression sa dernière année scolaire il y a 3ans… Le dernier de 6ans n’en a pas envie pour l’instant.
    Alors comme résolution, nous allons continuer de les accompagner dans les apprentissages formels, dans la douceur, nous accompagnerons leurs difficultés multidys à la maison, à l’école, en voyage. Nous allons continuer à cultiver leur émerveillement, leur bienveillance et leur sens de l’entraide et du partage. Nous les préparons au monde, j’en suis certaine, même si nos moyens ne sont pas ceux de la norme, du moule. Nos enfants sont gais, pétillants, généreux et altruistes. Faciles et agréables à vivre, nous savons la chance que nous avons de partager le quotidien avec eux. Nous entretiendrons donc en 2024, cette gratitude d’être à leurs côtés.
    Bienheureux mon fils, qui, dans sa détresse, nous a ouvert les portes de cette incroyable vie familiale.
    Belle année à toi, Marion !

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