Croyances limitantes qui empêchent d'être libre financièrement
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Liberté financière : 6 croyances limitantes qui nous empêchent d’y accéder

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous demander ce qu’était la liberté financière et si c’était pour vous ? Est-ce que ce sujet vous fait plutôt flipper ou au contraire rêver ?

C’est vrai que ça peu donner envie de ne pas dépendre d’un salaire chaque début de mois ! La vie peut-être alors plus douce, sereine. Après l’autonomie financière oui, mais à quel prix ? On n’est pas toujours prêt à passer outre nos valeurs si facilement, même pour ne plus avoir de problèmes d’argent.

Nous allons voir si c’est envisageable, si liberté financière peut rimer avec éthique et vie sans école (car c’est quand même ça qui nous intéresse à priori 😅

Je participe, ou pas ?

Lorsqu’Antoine, un autre Blogeur, m’a demandé de participer à un carnaval d’article sur la liberté financière, mon premier réflexe a été de penser que ce sujet n’était pas pour moi, que ça n’avait rien à voir avec mon blog. De plus, je n’aime pas parler d’argent, comme si ce n’était pas important, ou sale, ou tabou, je ne sais pas trop…

Et puis finalement, je me suis aperçue que ça créait beaucoup d’émotions chez moi, qu’au contraire, ce serait peut-être bien d’y réfléchir. 

Une dernière chose m’a permis de me décider définitivement : lorsqu’on choisit une vie sans école, on se remet aux rênes de l’éducation de nos enfants et puis finalement on reprend possession de notre propre vie. Nous voulons que nos enfants ne perdent pas de vue leurs passions et souvent, petit à petit, ça nous pousse sur le chemin de nos propres missions de vie. C’est une véritable remise en question, nous avons finalement envie d’incarner cette liberté dans nos vies d’adultes. Je vous parle plus longuement de ce sujet dans Comment l’instruction en famille profite à tout le monde ? Ou encore L’instruction en famille et la mission de vie.

Le but d’un carnaval étant de rassembler des articles autour d’un même sujet, il m’a semblé important de vous permettre d’avoir accès à d’autres idées, d’autres plumes et ainsi vous aider à voir que l’indépendance financière peut-être faite pour vous et votre famille et vous permettre de réaliser la vie de vos rêves !

Je ferai passer à tous mes abonnés un dossier PDF regroupant les différents articles des participants.

Qu’est-ce que la liberté financière ?

Avant de commencer, j’ai eu besoin de chercher la définition de liberté financière, car si on tape ces deux mots dans la barre de recherche, on tombe surtout sur des blogs qui proposent d’être indépendant financièrement en ayant des revenus passifs dans l’immobilier. Du coup, ça ne me correspondait pas du tout, en tout cas ce n’est pas de ça que j’avais envie de vous parler !

Étant donné que c’est une notion assez récente, il n’existe pas de définition de cette expression. Donc voici comment je la conçois, en accord avec nos valeurs : 

« Un individu peut -être libre financièrement s’il a la possibilité de se détacher du fameux « métro-boulot-dodo » et de vivre de sa passion en étant lui-même. C’est s’ouvrir à une vision différente du travail, du temps, de l’argent et donc de la relation à la consommation. C’est finalement la recherche du mieux-être, du mieux-vivre, dans le respect des individualités et des compétences de  chacun. »

la liberté financière pour arrêter le rythme métro-boulot-dodo

En tout cas, c’est à partir de ce point de vue que je vais vous parler d’indépendance financière, car je suis persuadée que c’est à la portée des personnes qui le désirent vraiment. Tout nous pousse à croire le contraire : notre éducation, notre culture, la façon dont est construite l’économie de notre pays, notre endoctrinement et formatage pour que nous puissions rester des moutons de la consommation et des sujets bien dociles pour les patrons. Mais je vais vous parler d’alternatives à ces façons de penser et de faire.

« L’esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié. »

George BERNARD SHAW 
travail salarié, rat race

La liberté financière est-elle faite pour vous ?

Vous en rêvez, mais vous vous dites, pour certainement beaucoup de raisons, que ça ne doit pas être fait pour vous ? Et bien, détrompez-vous ! Il suffit de déconstruire ses fausses croyances, de se convaincre du contraire, et voilà, le tour est joué ! Bon, là, vous l’aurez compris, j’ai pris un peu des raccourcis. Mais en gros, c’est un peu ça.

Les raisons qui nous poussent à penser que ce n’est pas pour nous sont souvent de fausses raisons. Elles sont véhiculées par nos peurs, nos angoisses, notre entourage, notre éducation…

Comment allons-nous vers l’indépendance financière ?

Je vous assure que la première fois que j’ai pris un troupeau, que j’ai lâché mon post d’instit, je n’en menais pas large ! Quitter le connu pour aller vers l’inconnu, le confort pour le minimalisme, la bonne paye pour pas grand-chose… ya de quoi ne pas dormir quelques nuits. Mais j’ai eu une opportunité et je l’ai saisie. Je ne me sentais vraiment pas bien dans mon travail, j’avais besoin du grand air et ne plus avoir de supérieurs, collègues, parents qui me disent comment gérer mon quotidien. L’appel du grand air a été plus fort…

Les premières semaines, j’ai pas mal galéré, avec tout le temps cette petite phrase qui revenait « t’as fait une connerie… ». En même temps, il n’y avait plus personne pour me dire si ce que je faisais était bien ou pas, les brebis ne se plaignaient pas et le soleil se levait chaque matin et me donner 5 minutes de repos à le contempler. 

L’année dernière, lorsque j’ai démissionné définitivement de l’éducation nationale et que j’ai créé mon blog, les mêmes doutes et questionnements m’ont tourmenté. Mais aujourd’hui quelle joie de travailler à mon rythme, sur un sujet que j’ai choisi, d’écrire, de voir mes enfants grandir, d’alterner entre vie en cabane et cocooning hivernal, de prendre le temps de faire un jeu de société, méditer, travailler (eh oui, c’est devenu un plaisir)…

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Bref, tout ça pour dire que si j’y suis arrivée, vous le pouvez également. Pour l’instant, nous ne sommes pas encore indépendants financièrement, mais nous sommes sur la bonne voie. Nos charges se réduisent petit à petit, nous n’avons plus de patrons sur le dos, nous gérons notre emploi du temps et nous faisons ce que nous aimons. Nous sommes déjà loin du travail alimentaire !

Le premier pas vers la liberté financière est la prise de conscience et le fait de se demander « De quoi ai-je réellement besoin pou bien vivre ? » dans le but de sortir de cette consommation qui ne comble aucun besoin.

Allons donc voir du côté de ces croyances limitantes pour les déconstruire et repartir sur de bonnes bases, pour être prêt à saisir une opportunité (ou à la créer). 

1. Je n’ai pas assez d’épargne pour devenir libre financièrement et démarrer un business

pas assez d'argent pour devenir libre financièrement

Souvent, on s’imagine qu’être libre financièrement, c’est monter un business, avoir des employés ou encore avoir des biens immobiliers et les mettre en location. Ce qui est une vision très limitée des possibilités qui s’offrent à nous.

Pour ce qui est d’avoir des employés et gérer une équipe, ce n’est pas vraiment compatible avec l’instruction en famille, en tout cas pour le parent qui s’occupe des enfants.

Il n’y a pas besoin d’avoir de l’argent pour monter une entreprise ou une auto-entreprise. C’est le cas de tous les métiers du web, comme blogueur, rédacteur web, traducteur, formateur, coach, professeur à distance, e-commerce… Tous ces métiers d’info preneur.

Au départ de tout ça, il y a une passion, une compétence. Ensuite, le web est une façon de la diffuser, de la partager, de la faire connaître et de se faire reconnaître. 

Si vous êtes en congé parental ou en reconversion, c’est tout à fait envisageable de monter votre petite entreprise sur le web, comme je l’ai fait et comme beaucoup le font. Ça prend un peu du temps, certes, mais c’est largement envisageable même en continuant un autre métier si tout lâcher peut faire peur ou en s’occupant de ses enfants. Je vous donne quelques astuces pour ça dans l’article Comment concilier IEF et productivité ?

Personnellement, le seul investissement que ça m’a couté, c’est une formation pour créer mon blog, car je ne me sentais pas compétente pour me débrouiller seule, et les nombreux livres que j’achète sur le sujet de l’IEF, l’unschooling… Avouez que c’est raisonnable !

Ensuite, si vraiment ce qui vous intéresse c’est d’avoir un gîte, d’accueillir les gens ou autre, il est possible de faire un prêt qui s’autofinance avec les rentrées d’argent. J’avoue que je ne sais pas trop comment marche ce monde-là, mais je sais que c’est possible. Je suis sûre que vous trouverez d’autres blogueurs qui ont traité du sujet !

2. Je suis trop vieux ou trop jeune pour devenir autonome financièrement

Il n’est jamais trop tard ou trop tôt pour avoir ce raisonnement et l’envie de se libérer de ce poids. 

Une chose dont je n’ai pas parlé avant, c’est qu’il y a différentes façons de voir la liberté financière, finalement. 

On peut en effet, imaginer gagner plus d’argent de façon plus ou moins automatisée et ne plus avoir de pression financière. Mais on peut également se rendre compte que la société de consommation pousse à avoir des dépenses irraisonnées et donc à avoir l’impression d’avoir besoin de beaucoup d’argent pour vivre. Or, une fois qu’on s’aperçoit que c’est une vision erronée, on peut vivre avec moins, sans se priver, en achetant uniquement les choses dont nous avons besoin, tout en se faisant plaisir. Il y a de multiples façons de réduire ses charges, ses frais, son quotidien, tout en gagnant en qualité de vie.

C’est aussi une façon de gagner en autonomie financière.

Et ça, on peut en prendre conscience à tout âge. C’est au moment où apparaît cette prise de conscience qu’il faut foncer, essayer, expérimenter, peu importe que l’on soit vieux ou jeune

« Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher, car jamais il n’est trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l’âme. »

Lettre à Ménécée

Si on ne se jette pas à l’eau, on a vite fait de retomber dans le cercle vicieux de la consommation excessive, car c’est ce qu’on a connu depuis toujours. L’école nous a formés à ça, c’est donc tout naturellement que nous nous y attachons.

« L’éducation formelle vous fera un salarié, l’auto-éducation vous fera un riche. » 

Jim Rohn

Par contre, si on prend la peine de goûter à autre chose, même si on a peur, il est possible que l’on adhère, que l’on kiffe, que l’on se reconnecte à la nature, à nos racines… Et puis, au pire, si ça ne vous convient pas, si trop de choses vous manquent, vous aurez le droit de faire marche arrière.

« Et si jamais je quitte mon travail et qu’après… » ça, c’est une peur, une croyance limitante. Ayez peur, et faites-le quand même !

3. Je ne peux pas me permettre de mettre ma famille dans la précarité

Il est tout à fait légitime de penser au bien-être matériel de sa famille, de vouloir que ses enfants ne manquent de rien, quitte à y sacrifier sa propre vie, son temps, sa santé. 

Mais comme je le disais plus haut, la reconversion peut être progressive. Vous gardez votre ancien travail tout en débutant une passion, en développant une de vos compétences. Vous pouvez ensuite la faire évoluer grâce à un blog ou une e-boutique et dès que ça commence à vous rapporter un peu d’argent, vous commencer à diminuer votre métier alimentaire.

Il est possible aussi d’ imaginer, si vous êtes en couple, changer de façon de travailler l’un après l’autre. Ainsi, celui qui crée sa micro-entreprise peut s’occuper en même temps des enfants, pendant que l’autre assure un salaire.

Mon compagnon et moi avons décidé de vivre tous les deux de notre passion. Lorsque nous avons besoin de temps, ça nous arrive de faire appel à des copains pour qu’ils nous gardent nos enfants ou parfois, une nounou vient à la maison (jusqu’aux six ans du plus jeune enfant, ça ne coûte presque rien). Nous échangeons également le studio que nous avons fait dans notre maison contre le fait de s’occuper des enfants de temps en temps. Et puis sinon, on travaille chacun notre tour. C’est d’ailleurs le cas la plupart du temps. Surtout nous avons réduit considérablement nos dépenses tout en profitant de ce que nous offre la vie

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4. Je ne veux pas devenir riche, l’argent rend mauvais

Personne ne vous demande de devenir riche, mais on parle d’indépendance financière, ce qui est bien différent. 

Prenons l’exemple d’un milliardaire qui serait capable de claquer des centaines de milliers d’euros en une soirée, en jouant au casino, en s’achetant une voiture hors de prix, un costume qui va avec, en offrant une super bague à une dame qu’il convoite. 

De plus, prenons comme deuxième exemple un homme qui prend le temps de jouer avec ses enfants, de profiter d’une belle ballade en forêt, de passer un bon moment avec sa femme, de méditer et prendre soin de lui, et tout ça un peu chaque jour. Par contre, cette famille n’a qu’une voiture (ou deux, soyons fous !) et des vêtements d’occasions.

À votre avis, lequel des deux hommes sera le plus épanoui, le mieux dans sa peau est dans son corps ?

Ces deux exemples nous montrent bien les dégâts que peut faire cette surconsommation. 

Être libre financièrement veut simplement dire vivre en dessous de ses moyens et pas être riche. On peut être libre financièrement en ayant 1500€ de disponible par mois. Vous voyez ce que je veux dire ? Tout est une question de train de vie, de charges, de besoins réels.

5. On ne peut pas être libre financièrement et s’intéresser au développement personnel

Bien au contraire ! Plus ma réflexion avance, plus je me rends compte que c’est justement l’inverse. Le développement personnel nous amène à considérer les petits bonheurs simples comme étant les seuls importants, à nous détacher de ce carcan de la consommation.  

C’est un cercle vertueux. L’argent, on ne peut pas faire sans. Certains y arrivent partiellement, mais c’est encore une autre démarche ! 

Cependant, on peut le considérer comme un outil au service de notre vie. Et non l’inverse !

« L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître. »

P. T. Barnum

Pour ma part, j’ai besoin de travailler à ce sujet. J’ai besoin de reconnaître que oui, j’ai besoin d’argent, que ce n’est pas mauvais ni tabou… encore un chemin à parcourir et donc une part de mon développement personnel !

Et vous, vous en êtes où de votre rapport à l’argent ?

6. Soit je fais de l’argent, soit je fais ce que j’aime

Si on suit le raisonnement précédent, l’indépendance financière peut être acquise justement grâce à ce qu’on aime faire, grâce à une compétence, un don, qui nous est propre.

Dans les sociétés anciennes ou primitives tout le monde vivait de la sorte : chacun faisait ce qu’il savait et aimait faire, et c’était bien comme ça. L’organisation de nos sociétés industrialisées nous a fait perdre cette dimension de travail-plaisir. En fait la définition de travail pourrait être : « mettre ses talents au service d’autrui ».

Et même si tout le monde faisait de la sorte, ça fonctionnerait ! Finalement, nous avons besoin des compétences d’autrui, comme certaines personnes ont certainement besoin de vos compétences personnelles.

Le tout (et ce n’est pas peu dire après toutes nos années de scolarité) est de trouver sa passion, ce qui nous anime.

Vous me promettez d’y réfléchir ? Prenez cette info, posez-vous réellement la question et laissez-la infuser dans vos cellules… Retournement de cerveau garanti !

Un petit exercice pour vous

un exercice pour aller vers la liberté financière

Avant de vous laisser, j’aimerais vous faire faire un petit exercice pour peut-être entamer un tournant dans vos réflexions et surtout vous faire passer à l’action.

Vous êtes prêt ? Je vous assure, ce n’est pas dangereux, au pire, ça vous fait du bien !

Je vous laisse prendre un papier. Maintenant, sur ce papier, listez vos croyances limitantes concernant l’indépendance financière ou tout simplement ce qui vous vient à l’esprit à ce sujet.

Par exemple, voici la liste que j’ai faite avant de commencer cet article :

  • Je ne veux pas faire de l’argent sur le dos des autres en louant des appartements. Ceux qui font ça sont des requins (je pensais que c’était ça l’indépendance financière)
  • L’argent rend mauvais et pousse à la consommation
  • La véritable issue est de ne vivre avec presque rien, pas de réfléchir à comment gagner de l’argent autrement.

Pour d’autres, ça pourrait être :

  • Il faut travailler bêtement et dur pour avoir de l’argent
  • Ça demande beaucoup d’argent pour démarrer un business

Bref, vous avez compris l’idée.

Lorsque c’est fini, vous allez les transformer, les faire évoluer en phrases positives, sans penser au qu’en dira-t-on.

Voici les transformations positives pour mes croyances limitantes :

  • Je peux faire de l’argent grâce à mes compétences en offrant un service de qualité aux personnes qui en ont besoin.
  • Si je vois l’argent comme un outil, je peux rester minimaliste, me contenter des plaisirs simples et donc ne pas rentrer dans la consommation 
  • J’ai moi aussi besoin d’argent pour répondre aux réels besoins de ma famille et nous pouvons rester simples et utiliser l’argent comme un outil sans être à son service.

Et pour les deux autres exemples :

  • Je peux faire ce que j’aime et gagner de l’argent grâce à ça
  • Je démarre mon business avec ce que j’ai et je le ferai évoluer au fur et à mesure.

Alors, qu’est-ce que ça donne pour vous ? Partagez vos réponses dans les commentaires, vous êtes ainsi obligés de passer à l’action 😉

« L’argent qu’on possède est l’instrument de la liberté, celui qu’on pourchasse est celui de la servitude. »

Jean Jacques Rousseau

Ce qu’il faut retenir

La liberté financière peut-être acquise tout en restant en adéquation avec ses valeurs. Ce n’est pas une attitude de « requin », bien au contraire.

Elle peut permettre de continuer sa vie sans école sans être obnubilé par le manque d’argent potentiel, en mettant l’accent sur ses compétences et ses passions.

L’autonomie financière peut-être atteinte progressivement, sans mettre sa famille en danger et tout en s’orientant vers le mieux-être, le minimalisme, le respect de chacun.

Carnaval d’article

Cet article participe à un carnaval sur le thème de l’indépendance financière proposé par Antoine Bidet, du blog Enseigner la musique. Sur son blog, vous trouverez des tonnes de conseils sur la musique, bien sûr ! Je trouve cet article intéressant car il parle d’une pédagogie musicale active, enfin une réflexion différente !

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