Comment alléger sa charge mentale en IEF ?
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6 solutions pour alléger sa charge mentale en IEF

L’instruction en famille, c’est super chouette ! OK, ça peut l’être (heureusement) tout en générant une charge mentale et un stress de fou… Alors, comment alléger sa charge mentale en IEF ? Voyons ensemble quelques solutions.

Avant de réellement être confrontée au sujet, comment est-ce que vous vous imaginiez l’instruction en famille ?

Comme une douce liberté où tout se passait dans la joie et la bonne humeur ?

Où les enfants et les parents étaient heureux, libres épanouis ?

Ou au contraire comme une mission impossible dénuée de bon sens ?

Bon si aujourd’hui vous êtes en IEF, on peut dire que c’est surement une des deux premières propositions…

Une chose est sûre : c’est qu’une fois qu’on a pris la décision de se lancer en IEF, c’est un peu le parcours du combattant qui commence…

Déjà d’un point de vue administratif : maintenant, il faut demander l’autorisation, faire des dossiers, se justifier…

De quoi mettre déjà la pression !

Puis vient la menace du contrôle

Bref, tout est fait pour nous mettre dans l’ambiance !

On a alors une charge mentale de folie qui s’abat sur nos petites épaules, on ne sait plus où donner de la tête !

Et c’est là, maintenant que j’ai envie de vous dévoiler la première astuce :

1. Relativiser, prendre du recul pour alléger sa charge mentale

Malgré les dossiers très académiques qu’ils nous demandent de réaliser, malgré un contrôle institutionnel avec des personnes austères en costumes (pas toujours, mais quand même), il est important de prendre conscience d’une chose :

Nous ne sommes pas obligés de faire comme à l’école !

Rien ne nous contraint à suivre la même pédagogie.

En effet, nous avons encore la liberté de nos choix pédagogiques. Nous pouvons choisir la pédagogie Montessori, Freinet, Steiner, la pédagogie institutionnelle comme à l’école, l’unschooling… ou encore un joyeux mélange de tout ça !

La seule chose qui nous ait demandé dans les textes c’est de faire progresser notre enfant régulièrement jusque’à la maîtrise de l’ensemble des compétences du socle commun à ses 16 ans.

Même l’unschooling est possible, il suffira de montrer, en remplissant un tableau de compétences par exemple (vous en trouverez un dans la formation gratuite kit de démarrage), que votre enfant apprend énormément de choses de cette façon.

Une petite chose à savoir en ce qui concerne l’emploi du temps :

Dans une salle de classe, il y a généralement 30 enfants pour 1 adulte. Tous les enfants doivent pouvoir suivre, avoir un temps avec l’adulte.

Le travail effectué en 6 heures de classe peut l’être en 2 heures avec son parent.

Et oui, vous êtes en relation duelle : 1 adulte, 1 enfant (plus ou moins si c’est une fratrie).

L’enfant avance à son rythme, vous êtes là dès que ça coince ou dès qu’il a fini pour lui donner autre chose… Il n’a plus besoin d’attendre.

Donc ça aussi ça permet de relativiser, n’est-ce pas ?

Si vous choisissez de faire comme à l’école, les mêmes programmes, la même méthode, deux heures de travail par jour devraient largement suffire !

Ça vous laisse le temps de faire un projet de temps en temps sur un sujet passionnant pour votre enfant. 

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Ou encore de prendre du temps pour vous ! C’est là qu’on en arrive à la deuxième solution :

2. Prendre du temps pour soi pour mieux gérer

Faites une pause

C’est LA condition pour réussir à s’occuper de ses enfants : commencer par ne pas vous oublier

Comment voulez-vous bien prendre soin de vos enfants si vous ne le faites pas pour vous-même ?

Ce n’est pas facile d’être patiente lorsque notre réservoir affectif est vide… Catherine Dumonteil Kremer l’aborde tout en image dans ce très bel ouvrage : la Parentalité créative, guide dessiné de la naissance à 6 ans.

Pour essayer un premier pas (car ce n’est pas facile de prendre le chemin lorsqu’on s’est oubliée durant longtemps), vous pouvez commencer par faire la liste de ce que vous aimez faire, de ce qui vous fait du bien.

Ensuite, chaque jour, vous vous accordez au moins un de ces points.

Ça peut être aussi un chouette partage avec vos enfants, un bel apprentissage. 

En effet, c’est primordial, pour devenir un adulte épanoui et responsable, de montrer qu’il est important de prendre soin de soi, de se respecter.

Ensuite si votre enfant vous voit faire quelque chose avec passion, ça peut lui donner envie aussi d’explorer ses passions. 

Lorsque je fais du yoga, ma fille fait parfois quelques mouvements avec moi. C’est aussi très régulièrement que chacun se met à un instrument de musique. 

Mon grand passe pas mal de temps à faire de la musique ou à jouer avec ses legos, ce sont ses passions à lui.

Ma fille adore faire des bricolages, des dessins, jouer de la musique… elle est très autonome par moments grâce à ses passions.

Et dernièrement, un peu dans ce même mouvement, j’ai instauré un moment livre pour tout le monde. Chacun prend un livre et lit ou feuillette tranquillement dans son coin.

3. Mettre en place des routines allège son esprit

Si quelques points de votre journée sont programmés, toujours identiques, ça vous permet de ne plus y penser, d’être libérée de votre charge mentale.

Voici ma petite routine :

  • Le matin, câlin général.
  • Je me lève et bois un verre d’eau en conscience.
  • Je vais promener les chiens (les enfants viennent ou pas).
  • Ensuite petit-déj des enfants.
  • Un moment de travail formel où on commence par des rituels : date, météo intérieure, chanson, anglais (les rituels peuvent varier).

Le dernier point c’est uniquement 4 ou 5 jours par semaine.

Et ensuite, l’après-midi c’est libre, au gré de nos envies, de nos besoins…

J’ai aussi des routines pour mon travail perso, mais je ne vais pas en parler ici 😉

Les routines sont là pour se libérer un peu l’esprit, mais elles ne sont pas immuables ! C’est bon de pouvoir rester flexible et que ça ne rajoute pas une pression supplémentaire.

Il arrive qu’on ait d’autres choses à faire.

Et vous, quelles sont vos routines ?

4. Alléger ses préparations pour diminuer sa charge mentale

C’est hyper compliqué lorsqu’on n’a pas l’habitude de préparer des cours, des projets, de trouver des choses intéressantes et ludiques…

Alors voilà quelques conseils pour ne pas y passer tout votre temps.

La première chose que vous ayez à faire c’est de vous décider sur une méthode, une pédagogie ou un petit mélange…

Dans le Kit de démarrage, il y a un petit dossier sur les différentes pédagogies principales qui pourrait vous aider.

Le choix n’est pas définitif, mais arrêtez-vous sur quelque chose et testez-le.

La pédagogie formelle

Si vous avez choisi de faire un peu de formel pour remplir le côté programmes en maths et en français, peut-être limitez-vous à quelques manuels avec le livre du maître associé.

Ce n’est pas top au départ de multiplier les supports. Je donne quelques pistes dans cet article.

Les manuels ont l’avantage de proposer une progression. Tout est prêt, il n’y a plus qu’à suivre.

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Le livre du maître permet quant à lui d’associer des petits exos ludiques, de manipulation ou autre et donne des conseils quant la façon de présenter les choses. Vous n’êtes bien sûr pas obligé de tout faire, mais ça a l’avantage de vous donner un outil « clé en main ».

Si vous souhaitez compléter avec des choses du Net, limitez-vous à un temps de recherche (max une heure) et 2 ou 3 sites (d’instits) maximum. Il est très facile de se perdre sous les tonnes d’informations de la toile…

Pour le reste, laissez-vous porter par vos opportunités, les questions des enfants, la bibliothèque et faites les recherches ensemble.

Si vous avez décidé de tout faire en formel, il est peut-être judicieux, au moins au départ, de prendre des cours par correspondance.

Je vous avoue que j’ai horreur de ça mais il faut reconnaître que lorsqu’on n’y connait pas grand chose dans les progressions, les programmes, les préparations de cours… c’est une aide précieuse.

C’est une peu cher, mais ça a l’avantage de proposer des choses « toutes faites ». Rien à chercher, tout est sous la main. Ne reste plus qu’à motiver vos enfants !

Je ne les connais pas bien, mais on m’a dit du bien du monde de Mei et Noé et de Pazapa (école musulmane qui propose la pédagogie inversée).

Avez-vous des conseils à partager sur des cours par correspondance ? Si oui, l’espace de commentaires est juste sous l’article 🙏

Les pédagogies alternatives

Enfin, si vous avez choisi de faire une autre pédagogie ou un mélange de pédagogies, allez toujours au plus simple en matière de préparation.

Ayez quelques références, maximum 2 ou 3 et centrez-vous dessus. 

Si vous pouvez vous faire aider par un organisme ou autre c’est encore mieux.

Maître mot : simplifiez-vous la tâche en termes de préparation, limitez les supports, privilégiez l’efficacité.

Tout ce qui est chronophage, passez votre chemin !

Votre présence auprès de vos enfants sera plus bénéfique qu’auprès de l’ordinateur ou de l’imprimante !

5. Éviter les réseaux sociaux

Voilà à quoi vous allez ressembler ! 😂

C’est vraiment très tentant de traîner sur les réseaux avec d’autres parents IEF… on se sent moins seuls, on peut même avoir l’impression d’être soutenue.

Mais en fait, je vais être directe, vous perdez votre temps !

Un temps de qualité que vous pourriez vous accorder ou accorder à vos enfants, votre famille, votre conjoint ?

Vous pourriez vous dire « juste pour poser une question lorsque j’en ai besoin » et basta ! C’est largement suffisant.

Je sais que je ne dois pas être la première à vous le dire, mais essayez et vous verrez…

6. Arrêtez de culpabiliser : vous ne serez pas un parent parfait !

Et oui, dure réalité…

Le parent parfait n’existe pas !

Vous en doutiez ?

Je suis sûre que dans votre esprit vous vous dites « bin non, je le sais », mais qu’en fait inconsciemment, vous aimeriez tout de même être ce parent parfait ou vous en approcher, n’est-ce pas ?

En tout cas je vous avoue que c’est mon cas.

Pourtant il est tellement bon d’être douce avec soi-même, d’accepter simplement que nous faisons ce qui est en notre pouvoir tout en respectant ceux que nous aimons et en nous respectant nous même.  

Plus on sait être indulgente envers nous-même, moins on est stressée, plus les relations sont fluides.

La culpabilité n’est pas un bon moteur.

Lâchons prise : soyons les parents que nous pouvons !

Déjà nous permettons à nos enfants de vivre cette formidable aventure qu’est l’IEF avec tout ce que cela implique. 

Félicitons-nous, réjouissons-nous et célébrons !

Avez-vous d’autres conseils pour diminuer cette charge mentale ?

Je suis sûre que je n’ai pas pensé à tout et que vous avez de précieux conseils, n’est-ce pas ?

Je vous remercie de les partager dans l’espace de commentaire 😁🙏

J’adore vous lire et moi aussi profiter de vos astuces !

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Un commentaire

  • Hélène

    Bonjour Marion,
    Je suis bien d’accord avec toi, l’IEF rajoute une charge mentale qu’il faut apprendre à gérer et alléger pour continuer à être bien avec ses enfants. Chose qui n’est pas toujours facile!
    Quand je m’apperçois que je commence à avoir les pensées obstruées par un trop grand nombre de choses à ne pas oublier de faire, je me fais une ‘to do liste’ sur laquelle je note tout ce que j’ai à faire. Comme ça, je suis sûre de ne pas oublier et je peux me concentrer sur ce que je fais dans le moment présent.
    Le fait de mettre sur papier me libère l’esprit, cela me permet de mieux cerner les priorités, je suis plus efficace et j’ai la satisfaction de barrer et de voir tout ce que j’ai pu faire en une journée!

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