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La polémique des écrans

Je choisis de vous parler des écrans, car je suis en plein questionnement à ce sujet en ce moment. Il paraît que d’écrire structure sa pensée, du coup j’imagine que de rédiger cet article va m’aider à y voir plus clair. Et si en plus ça peut également vous apporter des pistes de réflexion, ce serait bénéfique pour tout le monde !

Petit bilan

En regardant autour de nous, nous remarquons que les écrans prennent une place énorme. Presque la totalité des foyers est équipée d’un écran de télévision, d’un ou plusieurs ordinateurs, de smartphones, de tablettes…

Dès que les gens patientent (à la gare, au parc avec leurs enfants, à l’arrêt de bus, dans les salles d’attente…) ils ont le réflexe de sortir leur smartphone pour passer le temps. Quand nous allons visiter des amis, il n’est pas rare que la télé soit allumée et qu’elle le reste le temps de notre visite.
Parfois nos enfants n’arrivent pas à s’amuser avec d’autres, car ils semblent incapables de jouer avec autre chose qu’avec un écran.
La dernière fois que nous sommes allés au restaurant, il y avait également des personnes sur leur smartphone pendant le repas.

Faut-il interdire les écrans ?

Du coup il est légitime de se demander si les écrans ne sont pas nocifs, s’ils ne font pas perdre la réalité de la vie. Sont-ils addictifs ? Faut-il en interdire l’accès à nos enfants ?
Je pense qu’il arrive un moment où on se pose la question.

En tout cas, nous, ça nous faisait peur, nous ne voulions pas de cette dérive à la maison. Nous apprécions voir nos enfants jouer avec n’importe quoi et nous avions peur que ça prenne le dessus sur le reste.

De plus, le fait de ne pas avoir mis nos enfants à l’école, nous avions aussi peur du regard des autres si ça tournait mal : « ils ne vont pas à l’école et regardent la télé toute la journée ! ».
Le poids de nos croyances :
« La télévision rend bête. »
« C’est addictif, quand on commence on ne peut plus s’en passer. »
« L’autorégulation des enfants n’existe pas. »
« Ça crée des problèmes de comportement. »

Par conséquent, nous avons imposé le temps d’écran autorisé par semaine ainsi que la qualité, le sujet.

Et puis petit à petit, nous nous questionnons à nouveau, nous nous demandons si une autre réflexion serait possible.

Le lien avec la parentalité positive, la bienveillance, les apprentissages

Quand un de nos enfants me demande : « maman, je peux regarder un dessin animé ? » et que je lui réponds : « non, tu en as regardé un hier. » Je lui véhicule un message. Ce message est « je suis mieux placée que toi pour savoir quand tu peux avoir besoin de regarder un dessin animé ».

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Ou encore plus parlant : « maman, je peux continuer un peu mon jeu (sur l’ordinateur) ? » et que je réponds « ça fait déjà 30 minutes que tu fais ça, j’aimerais que tu passes à autre chose, ça suffit pour aujourd’hui. » Je lui fais passer l’information comme quoi ce à quoi il a décidé de jouer n’est pas intéressant, ça ne sert à rien.
Je prends alors la place de l’adulte qui sait mieux que l’enfant. « Je sais ce qui est bon pour toi, mon fils, fais-moi confiance ! Toi, tu es trop petit, tu ne peux pas savoir. »
Ce qui est contradictoire avec le fait que l’enfant apprend en jouant et qu’il ne faut pas le couper dans une activité.

En fait, j’ai remarqué que nous n’appliquions pas nos principes en termes d’apprentissages pour les écrans. Que toutes nos valeurs de bienveillance disparaissaient face aux ordinateurs.

En y réfléchissant bien, je me rends compte que la confiance que j’ai en mes enfants sur leur capacité à apprendre d’eux-mêmes, je ne l’ai pas quand le support est un écran. Et en le disant, en écrivant tout ça, ça me fait horreur. Je suis en pleine prise de conscience ! Je leur véhicule une image négative d’eux-mêmes dans un domaine.

Quelques références

Du coup j’ai fouillé un peu pour ne pas rester sur mes croyances et pour pouvoir un peu évoluer.

J’ai trouvé un témoignage d’André Stern à ce sujet, qui a paru dans un article de grandir autrement :

« Les écrans ne me font pas peur. Le monde virtuel est présenté comme dangereux, addictif, or, c’est le monde réel qui est dangereux pour nos enfants ! Il leur est impossible d’y être ce qu’ils veulent être et d’y faire ce qu’ils veulent faire. S’ils fuient le monde réel et se réfugient dans le monde virtuel, c’est que ce dernier est plus appétissant et agréable. C’est un chantier majeur de notre société que de faire du monde réel un endroit où nos enfants se sentent vus, reconnus et dans leur élément.
Je partage avec vous une anecdote caractéristique. C’est l’année où la télévision est arrivée chez mes grands-parents que mon grand-père m’a appris à conduire sa voiture, et je peux vous dire que j’ai largement préféré conduire toute la journée sous les amandiers que rester devant l’écran ! »

Je me rends alors compte de ce qu’il a voulu dire : nous sommes là pour fournir un environnement riche à nos enfants. Leur soif d’apprendre est tellement grande qu’ils auront toujours tendance à se diriger vers ce qui est le plus stimulant pour eux. Cela me conforte particulièrement dans notre choix de l’unschooling. Je pense que ça peut également conforter les familles qui auront choisi des méthodes et des pédagogies en accord avec les façons de faire et d’apprendre de leurs enfants, en fonction de leurs centres d’intérêts.
Par conséquent nous arrivons facilement à comprendre que si cet environnement stimulant est présent, il n’y a aucun doute sur le fait que l’enfant sera capable de se diriger vers ce dont il aura le plus besoin pour grandir.

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J’ai également trouvé une conférence (neurobiologie et éducation : une conférence du Dr Gérald Hüter) qui fait référence aux neurosciences et à la façon dont les enfants grandissent, apprennent et du lien dont ils ont besoin. Je vous invite à la visionner, elle est dense, mais tellement juste !

Cette conférence m’a également beaucoup apportée. Je me rends de nouveau compte que ce qui est important pour moi dans mes rapports avec mes enfants devient moins important quand on parle d’écran. J’ai envie de réussir à réaliser que dans toutes les situations (même les demandes de jeux sur ordinateur) mes enfants ont besoin de se sentir aimés pour ce qu’ils sont, inconditionnellement. Ils ont besoin de voir que je leur fais confiance dans leurs choix, dans leurs décisions personnelles. Ainsi ils peuvent grandir sereins et confiants et se réaliser sans aucune restriction.

Imaginez qu’un jour mon fils décide de devenir programmateur informatique alors que je lui ai dit toute sa vie que les écrans étaient porteurs de débilité ! Il pensera alors que je désapprouve ses choix et que je n’apprécie pas ses compétences à leur juste valeur. C’est tout le contraire de ce que je veux.

Je souhaite que mes enfants se réalisent pleinement et soient heureux, fiers et confiants dans la société qui sera la leur. Et pour l’instant, notre société est pleine d’écrans. Sans ces écrans, nous ne serions pas là à discuter (ou plutôt vous ne seriez pas là à lire ceci). Je ne veux pas leur fermer des portes, des opportunités.

Une dernière lecture que je souhaite partager avec vous, elle qui a fait naître ce questionnement : cet article de la famille à l’Ouest.
J’y ai aimé « pour moi, la source des troubles vient de l’adulte, pas de l’écran. »
Et aussi le fait que d’interdire l’écran ou de contrôler son autorisation le met sur un piédestal, le sacralise. L’interdit donne envie.

J’ai également croisé des témoignages : « mon enfant a appris à lire seule avec tel jeu que je trouvais pourtant débile ! ».

Mes bonnes résolutions

À la suite de cette réflexion, j’ai envie moi aussi de tester l’écran en libre service. Il faut qu’on en discute encore avec mon chéri, mais je pense qu’il est en train de suivre le même chemin que moi.

Mon rôle, par rapport à ça, sera de leur fournir un environnement très stimulant. Je pense qu’on est pas mal, mais pourquoi ne pas essayer de faire mieux ?
J’ai envie aussi de les protéger des pubs (parfois horribles, entre violence et sexe…) et pourquoi pas nous abonner à une chaîne documentaire, dessins animés, des jeux vidéo… sans pub, même quitte à payer quelque chose. En fait, leur fournir un cadre sécurisant sur l’ordinateur dans lequel ils pourront évoluer en fonction de leurs besoins en toute confiance.

Comment voyez-vous les choses face aux écrans ? Merci de partager votre point de vue dans les commentaires.

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19 commentaires

  • Sarah Gascoin

    Cet article est vraiment intéressant, merci pour cette réflexion !
    J’avoue que mes enfants étant encore assez petits, je n’y ai pas encore trop réfléchi mais j’aime beaucoup comment tu vois les choses. Je vais peut être aussi les laisser plus accéder à la tablette aussi du coup.
    Surtout que j’ai vécu une petite expérience il y a 2 jours avec du chocolat : j’en ai eu marre de « contrôler » (c’est à dire, on en mange x et puis on arrête) et j’ai dit qu’on pouvait en manger autant qu’on voulait. Au bout de 4 ou 5, mon fils a dit de lui-même qu’il ne voulait pas qu’on mange tout maintenant, du coup on les a rangés. Et le lendemain, pareil, c’est lui qui a demandé qu’on en mange que 2 ou 3, pour les faire durer encore. Donc, s’il peut s’autoreguler sur le sucre (franchement j’aurais pas cru !), pourquoi pas sur les écrans ? 😉
    Merci en tout cas pour cet article, je le trouve vraiment bien !

  • Johnny John John

    Alors pour le coup je trouve qu’i y a un biais d’objectivité dans cet article et un manque de référence scientifique.

    D’abord la TV de Stern enfant n’a à peu près rien à voir avec celle d’aujourd’hui, donc l’exemple n’est valable que pour lui même, comme tout exemple en fait. En revanche il existe de nombreuses études scientifique très intéressantes et beaucoup plus pertinentes pour faire des choix en conscience, et ici on en parle pas, c’est dommage. Les enfants sont une cible marketing de choix, nous le savons. Aujourd’hui, la TV et une bonne partie des contenus internet sont designés pour fonctionner à la perfection dans ce sens auprès d’eux. Personnellement je rejette totalement l’argument de l’enfant capable de maitriser ou d’apprendre par lui même quand il est face à un système dont la complexité fait appel à des concepts qui lui sont totalement étrangers voir totalement incompréhensibles. Je ne dis pas qu’ils sont incapable de limiter leur usage de la TV, simplement que ce sera beaucoup plus difficile que pour quelque chose d’aussi simple que « manger du chocolat » et pas forcément pour des raisons rationnelles.

    Ensuite : « le poids de nos croyances »
    Alors là on a un problème : sur 4 de ces croyances, 3 sont des faits.
    La TV rends bête, la TV est addictive et la TV créé des problèmes de comportement.
    Ces 3 faits sont scientifiquement prouvés, à plusieurs reprises, et de manière quasi irréfutable puisqu’il y a eu assez d’études pour les vérifier en produisant 2 méta-études. J’ai la flemme de chercher toutes les références, elles sont facilement consultables sur Google Scholar. La TV rend bête, par son contenu mal choisi bien entendu mais aussi par des mécanismes neurologiques bien identifiés. La TV est addictive, non pas le contenu, encore que ça se peut (on est fan de Games of Thrones ?) mais sa technologie, notamment la luminosité, le scintillement, qui produisent des hormones du plaisir, addictives, de la même manière que la plupart des drogues. Dans le cas de l’ordinateur c’est pire encore puisqu’avec les réseau sociaux on devient en plus potentiellement accro à la satisfaction et au narcissisme qui entrainent eux aussi des désordres mentaux. ces 2 points peuvent entrainer des problèmes de comportement, tout comme être soumis trop longtemps au scintillement, à un son trop fort ou au manque de sommeil, des conséquences qui vont souvent avec l’usage de la TV.

    « je suis mieux placée que toi pour savoir quand tu peux avoir besoin de regarder un dessin animé »
    Oui, c’est un message.
    Mais peut-être que le message est en réalité :
    « je suis mieux placé que toi pour savoir et comprendre l’impact qu’a cette activité sur toi »
    Et là c’est plus pareil.
    Sinon pourquoi lui reconnaitre cette capacité tout en refusant qu’il soit soumis à certain type de contenu ?
    Ce n’est pas seulement le problème du contenu, c’est aussi celui de son interprétation et surtout celui de la technologie. Plusieurs études ont démontré que les problèmes d’hyper activité dûs à des temps de télévision trop élevés sont généré par le scintillement de l’écran, le chiffre en Hertz. C’est un élément qu’un enfant n’est pas en mesure d’appréhender ou découvrir seul, à moins d’être un petit génie précoce de la physique et des neuroscience, et qui n’est ni fonction du contenu ni du temps d’exposition car la sensibilité au scintillement est individuelle, donc sur un élément sur lequel un enfant qu’on laisse libre de choisir son contenu et son temps n’a aucun impact.

    Dans le même ordre d’idée les désordres observés sur le vocabulaire des enfants qui regardent la TV, éventuellement trop, provienne eux de l’activité cérébrale lorsque spécifique que nous avons quand nous regardons la TV. En gros : en fonction du temps dans la journée durant lequel notre cerveau pratique cette activité cérébrale spécifique, ses autres activités cérébrales seront impactées de différentes manières qui engendrerons des désordres. Autrement dit, si notre cerveau passe trop de temps en mode TV, ses autres modes s’en verront dégardés, pour des raisons neuro-électro-chimiques et psychologiques là aussi très complexe. Ce phénomène est imperceptible pour qui que ce soit, totalement, contrairement à l’hyper activité cité précédemment, il est donc encore plus difficile d’en protéger les gens, à fortiori des enfants en bas âge.

    Il est très important aussi de distinguer l’ordinateur et la TV. Les 2 points précédents par exemple ne s’appliquent pas du tout de la même manière avec un ordinateur, sauf si on ne s’en sert que pour regarder la Tv, faut-il le préciser ? L’ordinateur est potentiellement un formidable outil d’apprentissage autonome, essentiel même je dirai car il y a peu de chance qu’il ne deviennent pas un élément encore plus central dans nos vies à l’avenir. On peut faire plein de choses très pertinente avec un ordinateur, Marion y reviendra probablement dans un prochain article. Tant que ça ne remplace pas le reste, c’est quelque chose à intégrer dans les usages de nos enfants je pense, tout en leur offrant effectivement un environnement stimulant pour que l’écran ne soit pas la seule source de stimulation.

    La TV en revanche, je ne vois pas l’intérêt. Les programmes documentaires ? Il y a tellement mieux sur Internet, et le reste… Ben c’est un peu que de la merde en fait, et je parle même pas des informations, qui rendent tout simplement complètement con. La TV, à par la jeter, je vois pas ce qu’on peut faire de bien avec de toute façon !

    • Marion Billon

      Bonjour Maurice !

      Merci pour ton très long commentaire ! Je m’attendais à des réactions, c’est un sujet qui touche tellement de monde !
      Alors je suis totalement d’accord avec toi, je n’ai pas mis toutes les sources possibles mais seulement celles qui m’ont fait réfléchir, celles avec lesquelles j’ai eu envie de revoir mon jugement des écrans.
      Je te remercie donc de compléter ces références pour mes lecteurs. Je ne vais pas revenir sur chaque points, je te fais confiance, tes sources doivent être exactes. Il est vrai que je marche beaucoup à l’intuitif, surtout en ce qui concerne la sensibilité de mes enfants.
      Dernier point sur lequel je voulais revenir : la télévision. Finalement je ne l’ai pas trop prise en compte étant donné que nous ne l’avons pas. C’est pourquoi j’ai précisé que je voulais laisser l’accès aux écrans un m’abonnant à des chaînes sans pub. Je voulais dire sur le net, surtout pas à la télé ! Je partage ton point de vue à ce sujet. Nos enfants sont des cibles, nous avons le devoir de les protéger ! D’ailleurs, si tu connais des programmes sécuritaires pour nos enfants sur le net, peux-tu nous en faire part ?

      • Johnny John John

        Et oui TV et écrans c’est très différent, pour le contenu et aussi en terme d’impact sanitaire, choisir certains écrans avec certaines performances peut améliorer les choses aussi.

        Pour ce qui est des études sur le sujet je ne vais poster ici que la plus récente, mais il y en a vraiment beaucoup, la plupart avec des protocoles plutôt sérieux :

        – L’étude de l’Institut CHEO / Université d’Ottawa / Carleton University
        Elle est citée ici, mais je vous invite à lire les conclusions par vous même pour vous construire un avis objectif.
        https://www.sciencesetavenir.fr/sante/e-sante/les-ecrans-nuisent-aux-capacites-intellectuelles-des-enfants_127981

        – Science et Vie dispose d’un dossier résumant les constat de la plupart des études disponibles depuis 2013, c’est assez intéressant : https://www.science-et-vie.com/archives/les-effets-des-ecrans-sur-le-cerveau-des-plus-jeunes-39220
        La liste des études résumée dans cet article est disponible si vous la demandez par mail.

        A noter qu’on dispose des premiers résultat de la méta-étude actuellement menée aux USA sur plus de 11 000 enfant et 10 années.
        Le site de l’étude : https://abcdstudy.org/index.html
        On en parle en français sur RTL Futur, j’ai pas trouvé mieux, désolé : https://www.rtl.fr/actu/international/ecrans-tablettes-telephones-l-impact-sur-le-cerveau-des-enfants-analyse-aux-etats-unis-7795868427

        Pour objectiver tout ça, je vous invite à lire cet article qui fait le point sur l’étendue des connaissances réelles et les biais auxquels ces études sont généralement soumises : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2017/03/23/impact-ecrans-enfants-4-choses-savoir

        J’aime bien aussi cet article trouvé par hasard qui donne pas mal d’éléments pour se faire un avis sur la question et sur les études (mieux comprendre les pratiques « normales » pour la majorité des gens) : https://www.devenir-zen.fr/plus-loin/nos-enfants-face-%C3%A0-l-omnipr%C3%A9sence-des-%C3%A9crans/

        Les bouquins de Serge Tisseron sont assez bien vus, notamment Grandir avec les écrans « La règle 3-6-9-12 »

        Un point dont je n’ai pas parlé, c’est celui de la motricité, notamment chez les très jeunes enfants à qui on confie une tablette, l’usage du pouce préhenseur par exemple…

        Un autre point dont je n’ai pas parlé : la nocivité de certaines fréquence lumineuses. On est train de se rendre compte que la lumière bleue pourrait s’avérer assez mauvaise pour la santé, les écrans en sont la principale source d’émission dans nos vies, sauf si on aime le tunning de voiture 😉

        Tout ça pour dire une fois de plus que ça parle de beaucoup de choses, parfois très différentes, et parfois inaccessible à des enfants.

        • Marion Billon

          Merci beaucoup pour toutes ces précisions et le temps que tu y as passé !

          En réponse à tout ça, j’ai quand même envie d’essayer de laisser internet en libre accès, dans un cadre sécurisant comme je le précisais car :
          – mes enfants sont uniques (vous aurez compris que c’est la maman qui parle, sans s’apuyer Sur aucune étude scientifique !). Du coup, peut être sauront-ils se réguler, peut être apprendront-ils beaucoup de choses grâce à internet.
          – j’ai envie de leur accorder ma confiance et ma bienveillance sur tous les points
          – j’ai besoin de faire ma propre expérience, moi aussi je suis en unschooling, hihi !
          – nous pourrons toujours remettre des barrières si ça ne fonctionne pas
          – je pense qu’on intellectualise trop de chose (en commençant par l’accouchement, l’éducation des enfants…), j’ai envie de mettre plus d’instinctif et de naturel dans notre vie (je sais que internet n’est pas naturel mais la bienveillance, si)
          – j’ai fait de longues études (en tout cas j’ai Trouvé ça trop long) scientifiques et j’en suis revenue. J’avoue que j’ai un certain blocage, une certaine réticence envers tous ces scientifiques. Je sais très bien que c’est personnel, mais bon, c’est comme ça, c’est là ! Alors je fais avec…

          • Johnny John John

            Je sais tes réticences, mais la méthode scientifique, la science, l’industrie et les scientifique, ce sont potentiellement des choses très distinctes (voir les chaines recommandées dans le commentaire précédents 😉 ) !

        • Johnny John John

          Et enfin, oui, j’ai quelque contenu à conseiller.

          Déjà, le ministère de la culture a publié une liste de 350 chaines youtube qu’il considère comme plutôt intéressantes.
          J’en connais une bonne partie et j’approuve cette liste. Toutes ne conviennent pas à des enfants, mais allez voir par vous même et faites votre sélection adaptée à vos besoins, pour vos enfants et pour vous : http://www.culture.gouv.fr/content/download/200193/2128837/version/1/file/350%20chaines%20Youtube.pdf
          (téléchargement immédiat)

          Attention aussi aux faux amis, par exemple avec mon fils je regarde souvent de vieux épisodes de « C’est pas sorcier » dispo sur internet. Bon, globalement c’est plutôt très bon mais de temps en temps ça avieillit : les infos transmises ne sont plus les bonnes ou bien on constate des traitements un peu limites (propos sexistes, un peu old school par exemple). Cet exemple est d’autant pus intéressant qu’il existe une version à jour de l’émission : l’esprit sorcier que je recommande.

          Dans cette émission radio vous trouverez des recommandations pour les adultes (et les ados).
          https://www.ram05.fr/podcastgen/?p=archive&cat=chronique_qualitube

          Personnellement une chaine que je recommande à tout le monde, qu’on devrait même montrer à l’école et qui est adapté à presque tout le public, je dirai dès 8 ans même si certains concepts sont pas toujours pleinement accessibles à cet âge, c’est Hygiène Mentale, le contenu est hyper objectiver, trop pour certains, mais tellement essentiel pour nous donner des clefs pour interpréter ce monde complexe. Dans le même genre, La Tronche En Biais propose d’excellents programmes.

          Enfin je vous conseille cette toute nouvelle chaine très prometteuse, pour les petits et les grands, l’Ecole du Chat Noir :
          https://www.youtube.com/channel/UCqJ4PgXsd2KFY2K2Vldc-MQ

          • BienveillanceavecungrandA

            L’ecole du chat noir!!! EVIDEMMENT. Je consulterai certains liens que vous partagiez et les partagerai certainement avec d’autres. Je partage vos reflexions sur ce sujet preoccupant a bien des egards . . et je comprends egalement l’envie de tenter un certain » lacher-prise » de la part des parents. Nous faisons chacun nos experiences et le partages de toutes celles-ci est formidable et fort utile.
            Pour la tele, ne la jetez pas, vous pourriez un jour en faire un cadre old skool.
            De notre cote, pour la securite sur le net (et pr d autres raisons aussi ) nous tournons sous linux
            et avons bloqueur de pub.

      • C

        Bonjour Marion, et ce partage de réflexion.
        je voudrais rajouter quelques infos/ réflexions:
        – si je me sers régulièrement d’un ecran (téléphone/ordi)…mes enfants par mimétisme voudrons eux aussi apprendre à s’en servir comme tout autre objet!
        C’est comme interdire le chocolat à nos enfants et s’en délecter devant eux! Incohérent quoi!
        – les études sur la dangerosité des écrans ne prennent aucunement en compte l’environnement fourni par les parents, leur bienveillance, ni leur écoute! malheureusement quand bien même il y a tellement d’autres facteurs, que faire un lien entre eux serait seulement une déduction et pas forcément un fait. Alison Gopnik, chercheuse en parle très bien.
        J’imagine son propos: Quasi tout le monde mange des pâtes ou presque….dire qu’on observe que les gens qui n’en mange pas sont plus intelligents admettons, pourrait-on dire que les pâtes rendent cons ou bien que de ne pas en manger rend plus intelligents serait un raccourci….il y a tellement d’autres facteurs! Elle parle aussi de l’évolution technologique en général…à l’époque on a eu peur des livres( il y a 40/50ans les enfants étaient privés de lire) et avant ça des autres avancés technologique comme l’écriture.

        Le cerveau et sa fabuleuse plasticité évolue ne l’oublions pas!
        Bon les études avec les écrans sont malheureusement que des déductions et non des faits! Et bien incompletes et reste vu comme faisant office tant que personne ne prouve le contraire.

        Je te conseille de lire le livre de Yves Bonnardel aussi, sur la domination adulte et également un des livre de Janusz Korsjak (vieux mais fabuleux)
        Rien à voir avec les écrans..

        Bon et quoi d’autres pour finir…j’ai oublié….

        Ah non, voilà: les écrans VS les livres….il y a aussi des atrocités dans les livres mais ça on sent fou car lire ça fait studieux!!!!à l’heure d’aujourd’hui, à une époque où les écrans, eux , on mauvaise presse! 😉
        Et là je me relis et j’me dis : putain d’attentes camouflées qu’on peut avoir sur nos gosses!

  • Johnny John John

    Je suis allé lire l’article de famillealouest.
    On y lit :
    « Je n’ai trouvé aucune étude convaincante sans biais sur la nocivité des écrans à court ou à long terme. »

    Mais aucune explication.
    Donc nous devons :
    – le croire sur parole
    – accepter que l’auteur a toutes les compétences pour juger de la qualité des études qu’il trouve
    – accepter qu’il sait les chercher correctement et en a consulté suffisamment…
    Pour critiquer une démarche scientifique, il faut faire mieux qu’elle.

    Pareil, je ne comprends pas le passage où la question est posée de qui sommes nous pour juger de la qualité d’un contenu ? Des adultes conscients et éduqués à l’esprit critique, dans le meilleur des cas. Un enfant ne peut pas appréhender l’intégralité d’un journal TV, ou même de certaines émissions… Et la plupart des adultes ont aussi bien du mal, je vous l’accorde, quand on voit qu’une émission comme celle d’Hanouna ou Les Marseillais existent… Ca impliquerait qu’on puisse parfaitement laisser un enfant de n’importe quel age devant n’importe quel contenu, gore, porno, raciste ou que sais-je, ce qui n’est évidemment pas la réalité. Peut-être que certains adultes sont incapables de faire le bon choix pour le contenu qu’ils vont montrer à leur enfant, ça en revanche, c’est surement vrai, mais la question de départ me semble erronée.

    D’autant qu’elle sont très nombreuses les études très sérieuses, du coup, on se demande naturellement si l’auteur a bien été objectif dans sa recherche, voir si sa vision de la démarche scientifique l’est bien également.
    Je ne suis pas étonné du résultat positif de son expérience, et effectivement il semble que dans ce cas il y est eu certains intérêt comme l’auteur le dit à la fin, mais de là à le généraliser à tout le monde ou affirmer que parce que ce résultat a été constaté, il n’y a aucune autre conséquence, surtout si on ne les a pas recherché/étudié… Ce n’est pas sérieux… Bref, je trouve que cet article de famillealouest manque profondément d’objectivité et d’esprit critique.

  • Marion Billon

    J’aime beaucoup cette auteure et ce blog. Je trouve ses textes pleins de poésie (notamment celui sur le féminisme). Je ne pense pas qu’elle veuille remettre en cause les études scientifiques. Elle a juste partagé une expérience personnelle, un questionnement.
    En tout cas c’est comme ça que je l’ai perçu.
    Et c’est aussi ce que j’ai voulu partager avec vous dans cet article.

  • Carine

    Bonjour! excellent article, c’est intéressant de proposer une approche différente face aux écrans et arrêter de diaboliser et culpabiliser enfants et parents à longueur de journée. Je ne suis pas fan de télé, je dis même que je n’en ai pas même si c’est faux, nous en avons une mais nous l’allumons quand nous voulons VRAIMENT regarder la télé, c’est à dire très très rarement, et en général, un documentaire, le replay d’une série, un dessin animé etc… J’ai deux enfants : un garçon de presque 5 ans, et une petite fille de 1 an. Le grand regarde des dessins animés, que nous choisissons discrètement pour lui en général (soit, adaptés à son âge plus ou moins). Nous essayons de contrôler aussi son temps d’écran mais franchement ça me saoule depuis un certain temps car je me suis aperçue qu’il arrivait à se contrôler de lui même, finalement. J’ai l’impression qu’il « trouve des idées » dans les dessins animés, il les ingère, puis a hâte de l’appliquer dans la vie « réelle ». Il arrive à acquérir des choses à travers certains dessins animés, le message passe quoi! Bon alors par contre, nous ne regardons pas de télé en live, donc pas de pubs débiles, pas d’émissions neuneus etc… Depuis toujours, nous avons un rapport à la télé de domination, c’est à dire que nous la dominons, nous, nous choisissons notre programme, nous essayons de l’utiliser à bon escient. Il ne faut jamais oublier que ce n’est qu’un outil. Parce que décider d’allumer la télé pour faire découvrir un film que nous adorons à nos enfants, et les éduquer à une certaine culture pop ou cinéphile c’est essentiel à nos yeux. André Stern a complètement raison : c’est à nous d’offrir un environnement dense et attractif à nos enfants afin que naturellement ils préfèrent y passer du temps, y piocher tout ce dont ils ont besoin, et expérimenter.

  • Tess

    Bonjour,

    Merci beaucoup pour ce partage 🙂

    J’aimerai apporté ma petite expérience de maman. Mon fils est né au début des années 2000 avec la démocratisation d’Internet et la naissance de chaînes gratuites spécialisées pour enfant. Notre vie a fait qu’il a passé beaucoup de temps devant les écrans. Ma philosophie de base est depuis toujours que chaque être est le mieux placé pour savoir ce dont il a besoin et que le rôle du plus expérimenté est d’accompagner ceux qui le sont moins dans leur découvertes en fonction de leur besoin. Mon fils a été assez tôt attirés par les écrans. J’ai répondu à sa demande en fonction de ma disponibilité. Puis, à plusieurs reprises, j’ai voulu régulé cette activité (tv et ordi) car je trouvais que décidément, il y passait trop de temps. A chaque fois ça s’est mal passé. Pour moi, il y a 2 types de frustrations. La 1ère, que je peux accompagner car elle est juste. Par exemple, une grosse crise parce que j’empêche mon enfant de courir dans la rue sans prêter attention aux voitures alors qu’il en a très envie. L’autre type de frustration, pour moi difficile à gérer : quand je lui interdis quelque chose parce les autres (y compris les études scientifiques) ont dit que c’était pas bien. La différence étant que je me repose sur l’avis des autres est non sur mon intuition. J’ai donc appris à faire confiance à mon intuition et grâce à ça, mes enfants ont appris à faire confiance en leur intuition. Je suis d’accord sur le fait qu’on ne maitrise pas tous le côté marketing, n’empêche que avant d’acheter quelque chose je me pose toujours la question « est-ce que j’en ai vraiment besoin et pourquoi ? » et si ma réponse est « parce que la pub m’en a donné envie » je peux me demander si j’en ai vraiment très très envie ou est-ce que je peux différer. Et si j’en ai vraiment très très envie, c’est ok pour moi, tant que j’en ai conscience. J’invite mes enfants à faire de même. Je trouve cela très responsabilisant en règle général. De même pour les programmes idiots, j’attire l’attention de mes enfants sur « pourquoi je regarde ça, qu’est-ce que ça m’apporte ? ». Ils développent ainsi leur côté critique sans jugement, ni sur soi, ni sur l’autre. Et mon constat est qu’un enfant, comme un adulte d’ailleurs, a toujours besoin d’être nourri par ce qu’il regarde ou ce qu’il fait à l’écran, lorsqu’il n’est plus nourri, il passe à autre chose. L’aîné a parlé très bien très tôt, il appris beaucoup de vocabulaire avec les écrans, il appris à très bien rédigé, il appris l’orthographe et beaucoup d’autres choses encore. Je suis épatée par ce qu’il sait et fait ainsi que par sa capacité à prendre du recul sur tout. Il se rend compte que parfois, il est énervé parce qu’il s’est laissé trop aspiré par son activité, et c’est Ok, il sait gérer (parce que son père et moi l’avons accompagné, enfant, dans ses moments difficiles), il fait de plus en plus attention. Je pense que la confiance en soi et la bienveillance envers soi sont de formidables formidables outils de vie que l’on peut transmettre à nos enfants, également dans le domaine des écrans 😉

  • Céline

    La question n’est peut-être pas « Les écrans sont-ils nocifs pour LES enfants ? » mais « Les écrans pourraient-ils être nocifs pour MON enfant? ». L’article de Famille à l’ouest est intéressant mais démontre effectivement, comme le font remarquer d’autres commentaires, l’importance du milieu dans lequel l’enfant évolue. Dans un monde idéal, l’enfant aurait un accès illimité à la nature, aux outils pédagogiques, à un quotidien riche, des voyages à profusion, des parents disponibles… dans ce cas précis, je veux bien croire volontiers à la non-nocivité des écrans! Malheureusement, ce n’est pas la majorité des cas, loin s’en faut. C’est certain que lorsqu’on peut offrir la mer ou la montagne comme décor de vie à son enfant, on l’expose moins à l’addiction aux écrans que lorsque l’enfant évolue dans un appartement sans jardin et donc, fatalement un peu coupé de lui-même. C’est pour cette raison que les écrans chez nous sont limités et le resteront. Je n’ai pas la possibilité aujourd’hui de proposer une vie si conforme à la nature de mes enfants. Donc les écrans deviendraient vite une façon pour eux de combler un espace vide, parce que leurs besoins ne peuvent pas tous être comblés. Même s’ils passent beaucoup de temps à l’extérieur, ils sont cadrés par des horaires et par des règles qui ne leur offrent pas la même liberté que s’ils évoluaient dans un espace bien à eux où ils pourraient s’inventer un monde, bien plus stimulant sans doute qu’une réalité virtuelle. Donc oui, dans LEUR cas, je pense que les écrans seraient nocifs parce qu’ils seraient une façon de combler des besoins beaucoup plus fondamentaux. De la même façon, l’auteur se targue des connaissances que son fils à emmagasiner grâce aux écrans. Cela me fait penser à ma mère qui me vantait les mérites de mon neveu qui avait appris l’alphabet grâce à sa tablette. La vraie question est alors: est-ce que l’écran est le seul moyen qu’aurait trouvé l’enfant pour apprendre ce qu’il sait si son désir de savoir était plus fort que tout? Mon fils a aussi son lot de connaissances, glané au fil des livres mis à sa disposition. Quand un sujet l’intéresse, il sait trouver les moyens de trouver la réponse. De grands érudits sont nés bien avant l’avènement des écrans! 🙂 Peut-être mettait-on simplement moins de passion dans une instruction de plus en plus précoce? Les enfant connaissant 40 noms de dinosaures à 3 ans ne sont pas légions. Ceux qui lisent avant 6 ans non plus. Est-ce pour autant grave? Non. Ils apprendront ce qu’ils ont besoin de savoir plus tard, lorsque leur intérêt sera stimulé et je ne pense pas que la forme (livre ou écran) changera quoi que ce soit à cet intérêt. Je ne crois pas non plus, comme le soulignait un commentaire plus haut, que les enfants soient forcément toujours capables de discerner ce qui est le mieux pour eux. L’éducation bienveillante a beaucoup de vertus mais, et c’est une opinion personnelle, elle a aussi ses dérives, et pour moi, l’idée de penser qu’une relation horizontale avec son enfant est possible en est une. Sinon, nous aurions beaucoup plus d’enfants qui, devant un plat de légumes et un gâteau au chocolat choisiraient le plat de légumes! 😀 Je ne dis pas qu’il n’y en a pas… mais les généralités ne sont pas souhaitables, à mon avis, lorsqu’il s’agit d’éducation. J’ai lu plus d’une centaines de livres autour de ce sujet, et je me rends compte que parfois la théorie est bien plus simpliste que la mise en pratique dans un contexte donné. Le positionnement de l’adulte, le message qu’il délivre, même s’il le fait de manière inconsciente et en pensant ne pas agir, oriente quand même la pensée de l’enfant. Nous influençons nos enfants, par l’environnement et les orientations éducatives que NOUS choisissons. Cela n’empêche en rien de construire avec eux une relation de confiance. Exemple tout bête: je pense que l’obéissance est nécessaire pour fonder une relation saine entre enfant et parent. Et j’étais pourtant partisane de l’idée obéissance=soumission! Cela m’a valu bien des déboires et c’est l’équilibre de mes enfants qui en a souffert. Il ne s’agit pas pour moi de faire preuve d’une autorité mal placée ni pour eux de répondre aveuglément à des règles sans sens. Mais à partir du moment où le cadre est posé et où il répond aux besoins de chacun, l’obéissance est de mise. Deviennent-ils ces pauvres soldats sans esprit critique que nous dépeignent les blogs dédiés à l’éducation positive? Pas du tout. Ils ont gagné en calme, en autonomie et en confiance en moi. Ils savent que la ligne est droite, cohérente et qu’elle permet une plus grande harmonie familiale. Bref. Je pense qu’il n’existe pas qu’une seule réponse aux questions posées. Mais mille et une nuances! 🙂 Article très intéressant, en tout cas, comme tous ceux de ce blog! 🙂

  • ETIENNE

    Merci pour cet article qui fait réfléchir !
    A lire absolument pour toutes les personnes intéressées par ce sujet :
    La fabrique du crétin digital, les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil, 2019, 426p, 20 €)
    de Michel Desmurget (qui a aussi écrit TV lobotomie).
    Vous y trouverez toutes les études scientifiques recensées et commentées par l’auteur.

  • Colienne LEMAITRE

    Bonjour Marion ! Merci pour cet article. Je suis exactement ans la même réflexion ! Vu que la vôtre date d’il y a un peu plus de deux ans, serait-il possible d’avoir un feedback ? Ca serait super intéressant de savoir si (et comment) votre point de vue à évoluer depuis et surtout, comment cela s’est traduit dans votre propre expérience… Si vous voyez ce message, merci d’avance ! 😉

    • Marion Billon

      Bonjour Colienne,

      Alors je n’ai pas réussi à lâcher totalement. Je me suis vraiment demandé pourquoi. Et je me suis aperçut que si je laissais mes enfants trop longtemps devant les écrans, j’avais l’impression de ne pas remplir mon rôle de maman. J’ai conscience que ça m’appartient, que ce n’est pas forcément la réalité, mais en tout cas c’est là et je dois bien l’accueillir.
      Pour faire l’IEF, l’important c’est que tout le monde soit heureux. Donc moi aussi. Et si je ne me sens pas heuureuse lorsqu’ils sont trop longtemps devant l’écran, ça ne fait pas. Donc du coup, je leur ai expliqué ce que je ressentais et non pas ce que ça risquait de leur faire et j’ai été entendue.
      Du coup maintenant c’est un peu, plus lorsqu’il pleut… Un peu à la louche, en fonction du contexte et du ressenti de chacun.
      Et je pense que pour l’instant nous sommes satisfaits de la situation !

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