quand faut-il choisir sa pédagogie
IEF,  organisation

Pédagogie : à quel moment la choisir ?

Pas de précipitation.

Pas d’éparpillement.

Je me demande souvent où va m’amener cette aventure en instruction en famille.

C’est l’aventure d’une vie. 

Elle commence avec nos enfants…

Quand j’ai débuté l’IEF, je me suis posé beaucoup de questions.

Trop de questions…

Et c’est bien légitime !

Quelle pression extraordinaire nous est imposée !

Une des premières questions lorsque la décision était prise :

« Quelle pédagogie vais-je choisir ? »

« Qu’est-ce que je vais lui faire faire comme activités ? »

Je n’avais connu que ça.

D’abord à l’école, lorsque j’étais enfant puis ado.

Puis à l’école, encore, lorsque j’étais maîtresse.

Il faut apprendre, organiser, cocher, évaluer…

Productivité !

Efficacité !

Résultats !

Et là, mon petit bout de 4 ans vient chambouler tout ça…

Il me fait alors comprendre qu’il a besoin de vivre, que je laisse libre.

Libre de vivre…

Libre d’apprendre…

Grâce à la vie…

J’ai alors pris le temps de me retourner, d’observer, de prendre du recul.

Tout est là : prendre le temps.

J’ai alors compris que les quatre murs de la classe avaient disparu.

Les occasions d’apprendre se sont démultipliées.

Les enfants (comme les adultes) ne demandent que ça, ils n’ont besoin que de ça, apprendre.

Qu’on leur laisse le temps de se révéler.

Choisir une pédagogie ?

Oui, pourquoi pas…

Des personnes passionnées ont trouvé des moyens fabuleux de stimuler cette soif d’apprendre.

Il peut être bon de se laisser guider et de leur faire confiance.

Seulement, ce n’est pas la première question à se poser.

Des pédagogies il en existe des tonnes (je n’exagère presque pas).

Pourtant il n’y en a pas une seule qui convienne à tous les enfants. 

Pour chaque pédagogie, il y a des enfants qui se révèlent, qui s’éclatent, et d’autres au contraire qui s’ennuient.

D’où ça vient ?

Le cerveau est réellement complexe et chaque enfant est différent

On aura beau faire des années de sciences de l’éducation, qu’aucune solution ne sera universelle.

Il y a des pédagogies actives, nouvelles, alternatives, traditionnelles, de l’espace…

Pourtant on continue la recherche…

Car ça ne peut pas coller à tous les cerveaux !

C’est là que se trouve la force de l’instruction en famille.

On a la possibilité de s’adapter aux cerveaux de nos enfants…

Pour peu qu’on prenne le temps de les observer, de les laisser tranquilles, un temps.

Les personnes qui ont aimé cet article ont aussi lu :  Loi Blanquer, que dit-elle ?

Où qu’on leur laisse la possibilité de nous montrer leur façon de faire, ce qui les fait vibrer.

Nous n’avons pas 30 cerveaux à faire avancer suivant les mêmes programmes et grâce à une même méthode.

Nous n’avons pas quatre murs qui nous contiennent dans un environnement dénué de sens.

Nous avons la vie, l’espace.

Nous avons nos enfants.

Tout simplement.

Et nous savons faire (lisez cet article).

Et jour on m’a dit :

« La question, c’est « que faisons-nous qui les empêche d’apprendre ? » ».

C’est Melissa Plavis qui a prononcé cette phrase et ça a fait tilt.

Par conséquent, choisir une pédagogie, oui, pourquoi pas.

Mais cette question vient après.

Après quoi ?

Après avoir pris le temps de se poser.

Après s’être demandé ce que vous vouliez réellement.

Là, il s’agit d’oublier un instant la pression des contrôles.

Si, si, vous en êtes capable !

Que voulez-vous transmettre à vos enfants ?

Pourquoi ne souhaitez-vous pas les mettre à l’école ? 

Cette question est importante, car on a vite fait de l’oublier pour aller au plus simple…

Lorsqu’on doute, qu’on est fatigué, qu’on n’y arrive pas d’une autre façon.

Garder ça en tête, permet de respecter ses valeurs…

Quel temps êtes-vous prêt à consacrer à vos enfants ?

Quel moment gardez-vous pour prendre soin de vous ?

Comment apprennent vos enfants, naturellement, lorsque vous ne leur demandez rien ?

Est-ce qu’ils aiment observer, essayer, chanter, bouger, rêvasser ?

Quelles sont leurs particularités ?

À quel moment de la journée vous posent-ils des questions ?

Prendre le temps…

Prendre le temps de se poser les bonnes questions…

Avant de faire ses choix et de s’orienter vers une pédagogie…

Pas de précipitation.

Pas d’éparpillement.

Il m’a fallu longtemps pour comprendre ça, si seulement j’avais eu ces outils avant… 

Ça fait partie de mon chemin, je ne regrette rien.

Aujourd’hui j’ai mis en place une formation pour vous guider dans cet avant IEF.

Pour la découvrir, c’est ici : L’IEF EN CONFIANCE

C’est à vous

A quel moment voyez-vous le choix de votre pédagogie ?

Vous êtes-vous posé la question dès le départ, comme moi ?

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