Pourquoi vivre nomades avec des enfants en IEF
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Pourquoi vivre nomades ?


Cela fait maintenant un an et demi que nous avons quitté notre maison… Vous êtes très nombreux à m’interroger, à vous intéresser à ce mode de vie. « Pourquoi vivre nomades  » et « comment ça se passe avec des enfants en IEF ? »

C’est vrai qu’en plus avec cette nouvelle loi qui se profile pour la rentrée…

Ça et l’envie de vivre différemment, protéger de la folie ambiante…

Ça suscite de l’intérêt.

Parlons-en !

Un petit podcast 👆(appuie sur la flèche du lecteur pour l’écouter ou télécharge-le), un article 👇 et une vidéo 👇👇

Pourquoi vivre nomades ?

Pour vivre plus simplement, plus proche de la nature.

En effet, plus l’habitat est petit, plus on vit dehors.

Il y a juste à ouvrir la porte…

Pas d’escaliers à descendre, pas de route devant l’habitat, dehors, tout simplement. 

De plus, c’est l’occasion de se reconnecter à nos valeurs, de contribuer à construire, co-construire le monde de demain, que j’espère plus humain, plus simple, plus respectueux…

Et d’un point de vue financier, c’est réellement une charge en moins : plus de loyer (ou de crédit), plus d’électricité ni d’eau…

Ensuite, il y a cette loi visant à sacrément diminuer le nombre de familles en instruction en famille…

Que dit cette loi ?

Que nous sommes dans l’obligation, à partir de la rentrée 2022 pour les nouvelles familles en IEF, de demander l’autorisation d’instruire nos enfants.

Et dans les motifs « justifiants » cette demande, il y a le nomadisme.

De quoi en motiver plus d’un !

C’est aussi une ouverture sur le monde, l’occasion de rencontrer des personnes différentes, riches d’expériences, de passions inconnues.

Et pas besoin d’aller bien loin !

Le lieu qui nous accueille pour cet hiver

C’est dans cet esprit de ne pas aller forcément très loin que nous sommes accueillis pour l’hiver dans un chouette endroit.

Une pépinière de projets.

Un lieu vivant, dans lequel les personnes s’entraident, partagent, échangent.

Ce matin, Loon s’est levée, est sortie et à trouvé une petite copine qui n’était pas là hier et « qui parle Pérou et français » 😂

Quant à Tilouann, il est parti papoter avec je ne sais quel adulte en train d’oeuvrer à la menuiserie, à la construction, aux plantes médicinales… ?

Les personnes qui ont aimé cet article ont aussi lu :  Moments partagés : la R.A.M m'interviewe !

Je ne sais pas encore où il est !

Quelle joie de les voir s’émerveiller…

Hier, Tilouann m’a dit : « j’ai l’impression d’être dans un petit village, j’aime beaucoup. »

Et mon coeur s’est rempli, j’ai su qu’on avait fait le bon choix…

à à peine 4 heures de route de notre ancien chez nous !

Dans cet endroit magique, nous sommes en woofing, c’est-à-dire qu’ils nous accueillent en échange d’un coup de main dans différents domaines.

De quoi apprendre, s’enrichir et partager. 

Pourquoi sommes-nous devenus nomades ?

Nous avons retrouvé des amis au lac du Salagou

Au départ, le grand saut a eu lieu pour partir vivre dans un projet collectif

Nous y avons passé 4 mois puis, avec notre petite caravane, nous avons fait route vers chez des amis.

Ce premier projet n’avait pas pu aboutir.

En fait, nous ne sommes pas nomades dans le sens où nous ne parcourons pas des kilomètres chaque jours, non.

Nous sommes nomades, car nous habitons dans des habitats mobiles : avant une caravane TRÈS rudimentaire, aujourd’hui camping-car et petite caravane.

Nous pouvons bouger du jour au lendemain ou passer plusieurs mois au même endroit.

Ce changement de vie, car nous avions à coeur de vivre à plusieurs, d’offrir cette qualité de vie à nos enfants, comme à nous-mêmes.

Et c’est encore notre chemin…

Nous avons un groupe d’amis avec lequel nous construisons une vie en oasis, mais pour l’instant aucun espace ne s’est proposé pour nous permettre de poser nos valises ensemble.

Nous cherchons et en même temps nous vivons cette vie choisie.

Différentes raisons nous poussent à ne pas voyager en continu :

  • L’envie de construire notre future vie avec nos amis
  • d’un point de vue éthique, ne pas consommer trop de carburant
  • Rencontrer de belles énergies et prendre le temps de partager

Les avantages de la vie nomade en IEF

En plus de tous les points abordés plus haut, c’est aussi l’occasion de vivre plus simplement.

On part nécessairement avec seulement l’essentiel.

Se séparer du superflu…

Alléger nos valises et notre esprit…

Un bon coup de ménage !

Ça donne du sens au fait de ne pas gaspiller l’eau, l’électricité… 

Et pour ne pas polluer la nature avec nos produits, nos habitudes changent aussi :

Nous nous lavons les dents avec de l’argile et autres produits naturels (la recette à faire avec les enfants), les cheveux avec de l’argile rouge cette fois-ci, la vaisselle au savon de Marseille…

Toutes ces petites habitudes qui font du bien à dame nature et à nous aussi !

Le fait de vivre en famille dans un petit espace favorise encore plus le respect de chacun, le prendre soin de l’autre, de ses limites.

C’est un apprentissage enrichissant et salvateur. 

C’est à vous

Vous avez d’autres questions sur le nomadisme ? 

Posez-les-moi en dessous dans l’espace de commentaire et je ferai un nouvel article, vidéo, podcast…

Est-ce que cette vie vous tente ? Pour les vacances ou pour le long terme ?


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9 commentaires

  • BRASME

    Bonjour Marion et merci pour ce podcast et cette vidéo très intéressante !!!
    Mes questions : comment être considérés officiellement comme nomades si l’on est propriétaire d’un lieu ?
    As-tu fait des démarches pour que l’Académie te considère comme nomade ?
    Doit-on avoir un métier qui le permette ?

    Merci pour tout ce travail et tous ces échanges !!!
    Anthéa (qui suit bien ta formation mais discrètement 😉

    • Marion Billon

      Salut Anthea !
      Personnellement, j’ai tout simplement déclarée dans ma lettre de déclaration d’ief que nous étions nomades. Ils ne m’ont pas demandé de justificatif.
      Sinon nous avons fait une demande de domiciliation pour avoir le statut nomade (ou sdf en fait).
      Tu peux être propriétaire et décider d’être nomade sur une période…
      En ce qui concerne le métier, soit il te le permet, soit tu te mets en dispos, congés sans solde…
      Si la question est vis a vis de l’académie et dans le cadre de la nouvelle loi, pour l’instant on n’en sait rien.

  • Marie

    Merci Marion pour ces partages d’expérience : c’est riche, inspirant et guidant aussi ! Nous pratiquons l’IEF depuis 2 ans pour un jour prochain, nous l’espérons, nous lancer nous aussi dans le nomadisme pendant un temps. C’est une belle harmonie de « libertés ».

    • Giot

      Bonjour Marion,

      En septembre 2022 mon fils aura trois ans il me faudra un justificatif et devenir nomade me sera possible mais étant seule et travaillant à mi temps, il sera trois jours par semaine chez la nounou « déclarée » et le reste de semaine je ferais l ief est ce toujours possible par la loi « nounou, nomade et ief « ?

      Bien cordialement
      Et merci 🙂

      • Marion Billon

        Être nomade ne veut pas dire ne pas avoir de nounou. On peut être nomade trois jours par semaine.
        Et puis nous parlons d’une institution: l’éducation nationale.
        Ils n’ont pas vu sur tous nos faits et gestes et bien heureusement!

  • Egline

    Bonjour Marion,

    En transition de vie, mon nomadisme de jadis me revient lorsque je pense au futur 🙂

    Voici une question pratico- pratique : comment fais- tu avec le prix actuel du carburant ?
    Dans les différents habitats légers auxquels je pense, l’unique frein pour avoir un véhicule est la pollution et le prix du carburant.

    Merci de ta lecture et des bisous aux enfants

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