unschooling et contrôle pédagogique
contrôle pédagogique,  unschooling

l’unschooling face au contrôle pédagogique

Est-ce que comme nous, vous êtes en unschooling ?

Ou est-ce que ça vous attire ?

Oserais-je dire que ça vous fait rêver ?

C’est vrai que de voir de magnifiques documentaires comme Être et Devenir, de Clara Bellar, ou encore de lire des livres de John Holt, Jean Pierre Lepri, Thierry Pardo et bien d’autres, ça met la puce à l’oreille !

Qui ne rêverait pas de voir ses enfants libres, confiants, épanouis, toujours en train d’inventer, de créer, d’expérimenter, de prendre le temps, de s’ennuyer ?

Alors pourquoi c’est si dur de lâcher prise, de faire confiance et de se laisser le droit de vivre, de profiter pleinement du moment présent ?

Nous ne sommes pas des parents parfaits !

Et nous avons tous nos doutes, nos peurs, notre histoire…

… et notre culture ! Notre éducation !

Il faut bien reconnaître que c’est un sacré fardeau. 

Avouons-le ! même les fervents défenseurs de l’unschooling (dont je fais partie) ont certainement eu des doutes qui leur ont traversé l’esprit.

  • « Et comment ça va se passer si mon enfant veut faire des études supérieures ? »
  • « Est-ce que je ne le prive pas d’une culture commune ? »
  • « Et comment il va faire pour apprendre à lire ? Ou l’orthographe ? »
  • « Et comment va-t-on faire pour le contrôle pédagogique ? »

Ah… Nous y voilà !

Cette fameuse pression institutionnelle avec ses apprentissages fondamentaux, ses évaluations, ses contrôles, ses sanctions et réprimandes !

Honnêtement, pour s’en sortir dans la vie, pensez-vous qu’il est plus important de savoir gérer ses émotions ou de connaître ses tables de multiplication ?

D’être capable de prendre soin de soi, des autres, de sa planète ou de retenir tous les noms des rois de France ? 

Malheureusement ce schéma scolaire, cette évidence s’est inséré dans tous les esprits…

Nous avons l’impression que l’école est essentielle, que nous ne pouvons plus faire sans. 

L’unschooling et le contrôle pédagogique

Et que faisons-nous pour toutes ces familles qui décident, malgré toutes ces mises en garde, de ne pas croire en l’école et de sortir de ses rangs ?

Nous les contrôlons, bien sûr ! Nous les évaluons, sermonnons et parfois nous les rescolarisons ! 

Je suis un peu piquante, je l’avoue. Mais il faut dire que nous sommes mal jugés en ce moment.

Revenons donc à l’unschooling et au contrôle pédagogique.

Les personnes qui ont aimé cet article ont aussi lu :  Comment préparer le contrôle pédagogique à la dernière minute

Ce choix pédagogique peut paraître à l’opposé du programme scolaire. 

Et pourtant, lorsqu’on y regarde de plus près, il n’y a rien d’antinomique : nous pouvons vivre en unschooling et remplir la plupart des cases du livret de compétences de cycle.

La vie, si on prend le temps, est riche de sens.

Un enfant libre d’apprendre sera curieux, émerveillé, intéressé par de multiples sujets. Sa soif d’apprendre sera exacerbée.

À l’école, lorsque j’étais instit, on nous disait toujours « il faut donner du sens aux apprentissages ! »

Quelle prise de tête entre quatre murs !

Alors que là, en IEF, le sens est déjà là et c’est lui qui insuffle les apprentissages, naturellement. 

Par exemple, rappelons que les mathématiques sont une abstraction de ce que nous observons. Donc avant d’abstraire, il est riche de comprendre…

Si vous prenez un livret de compétences correspondant à l’âge de votre enfant (ils sont tous dispo dans le kit spécial contrôle péda téléchargeable sous cet article ou sur cette page) et que vous vous amusez à traduire chaque compétence, vous verrez que souvent ça peut être abordé de façon naturelle, au détour d’une question, d’une observation…

Donc oui, l’unschooling permet bien, et même très bien, d’amener nos enfants à la maîtrise de l’ensemble du socle commun de compétences…

… et même au-delà.

Les apprentissages naturels sont un réel choix pédagogique que nous pouvons faire.

Ce qui nous reste à faire en tant que parents ?

Se prendre la tête à traduire chaque compétence en activités faites naturellement, dans la joie et la découverte.

Ça peut paraître très laborieux lorsqu’on ne connaît pas le jargon de l’éducation nationale…

Mais au moins, ça n’empêche pas nos enfants d’apprendre comme ils savent si bien le faire : en jouant, en se questionnant, en manipulant, en observant à leur guise.

Et puis, pour le parent, ça permet de faire descendre la pression et d’être plus confiant. On se rend compte qu’on remplit notre part du contrat, qu’on travaille même en prenant plaisir.

Oui, nous ne sommes pas obligés de lutter, de souffrir pour apprendre.

Je sais que c’est dur pour nous adultes issus de cette institution de l’accepter, mais effectivement nous pouvons apprendre avec bonheur.

Nos enfants peuvent nous transmettre ça si nous leur en laissons la possibilité😉

Et si vous en ressentez le besoin, un outil peut vous aider à comprendre le jargon des compétences, à remplir votre dossier de suivi et à constituer votre dossier complet pour le contrôle pédagogique en très peu de temps ! (c’est moi qui l’ai fait 😊)

Pour en savoir plus, contactez moi ici, car en ce moment cette méthode n’est pas disponible mais nous pouvons en parler ensemble si votre contrôle approche !

    Dites moi franchement : est-ce que les apprentissages autonomes ne vous tentent pas ?

    On en discute dans les commentaires👇👇

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    4 commentaires

    • Eirene Paz

      C’est même très tentant! Toutefois, j’ai beaucoup de « mais ». Dont la pression autour de moi et ma propre peur de ne pas avoir du temps pour mon travail et moi-même… Merci pour ton article!!

    • Eirene Paz

      Oui! C’est même très tentant! Toutefois, j’ai beaucoup de « mais ». Dont la pression autour de moi et ma propre peur de ne pas avoir du temps pour mon travail et moi-même… Merci pour ton article!!

    • Marie

      Bonjour, merci pour cet article. Les critiques et préjugés de ceux qui ne connaissent pas l’unschooling me navrent… L’nschooling a toujours été un rêve, avec le mode de vie que cela implique. Je suis convaincue que c’est la meilleure chose pour les enfants qui le souhaitent également. Je n’ai jamais pu passer le pas car nous sommes couple séparé, et c’est compliqué à mettre en place en assurant un revenu tout en étant disponible pour les enfants… S’il existe des solutions ou témoignages, je suis preneuse 🙂

      • Marion Billon

        Bonjour Marie,

        Je ne suis pas maman solo mais je suis souvent seule avec les enfants et même chose pour mon compagnon.
        Nous travaillons à la maison, moi en tant que blogueuse et mon chéri en tant que graphiste. Cette semaine par exemple, je suis seule avec eux. J’ai quand même réussi à faire mon travail. C’est une question d’organisation et surtout d’hygiène émitionnelle, car sinon on pète le plombs, en tout cas, je pète les plombs !

        4 mois dans l’année, nous sommes bergers. Un reste à la cabanne pensdant que l’autre va garder les brebis. Cette organisation est possible aussi entre copines 😉

        En tout cas, l’unschooling est le mode de fonctionnement qui convient le mieux avec travail et IEF, c’est ce qui nous convient le mieux, en tout cas !

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