Qu’est-ce que l’unschooling ?
Bienvenue sur Les Enfants Avenir ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute vous inscrire à la formation offerte KIT DE DÉMARRAGE. Vous saurez ainsi par où commencer, comment vous organiser, quelles sont les démarches, les lois, savoir comment préparer le contrôle, connaître les différentes pédagogies, les métiers comptables avec l'IEF... Cliquez ici pour télécharger la formation offerte ! 🙂
Bienvenue sur Les Enfants Avenir ! Comme ce n'est pas la première fois que vous venez ici, vvous voudrez sans doute vous inscrire à la formation offerte KIT DE DÉMARRAGE. Vous saurez ainsi par où commencer, comment vous organiser, quelles sont les démarches, les lois, connaître les différentes pédagogies, savoir comment préparer le contrôle, les métiers comptables avec l'IEF...Cliquez ici pour télécharger la formation offerte ! 🙂
Plutôt que de répondre à la question « Qu’est-ce que l’unschooling ? » je vais plutôt explorer ce que sont pour moi, pour notre famille, l’unschooling ou encore les apprentissages autonomes.Il y a bien une définition à peu près générale, mais chacun le vit différemment.
En effet, Mélissa Plavis m’avait fait remarquer qu’il est plus juste de dire « vivre en unschooling » que « faire de l’unschooling » ?
Ce serait donc plus une philosophie, un art de vivre…
On comprend bien que ça englobe toute la vie, les moments vécus, c’est dans chaque expérience, échange, à chaque coin de rue…
Donc voici comme je perçois cette vie d’unschoolers.
Qu’est-ce que l’unschooling ?
Encourager la soif d’apprendre et l’amour de la connaissance
Un petit enfant naît en quelque sorte pour apprendre.
Il adore ça !
Il le fait tout le temps, comme une pulsion, une soif irrépressible…
Et sans qu’on lui demande quoi que ce soit, sans qu’on lui dise quoi apprendre.
C’est son développement, son chemin et rien ni personne ne peut empêcher ça.
Mais alors, comment ça se fait qu’un enfant en grandissant perde souvent cette motivation ? Je vous laisse faire quelques hypothèses à ce sujet… Nous y reviendrons par la suite.
Répondons tout d’abord à cette question :
Qu’est-ce qui favorise les apprentissages ?
La confiance : Il est évident qu’un enfant qui a confiance en lui, confiance en ses accompagnants, se propulsera avec ardeur dans toutes les nouvelles choses à apprendre qu’il découvre, il va essayer, expérimenter avec très peu de craintes.
Un climat serein : prendre le temps, ne pas avoir de timing, d’emploi du temps, ne pas demander d’arriver à un résultat précis… bref l’absence de stress est nécessaire à tout bon apprentissage. Vous connaissez l’éloge de la lenteur ? Ce n’est pas du temps de perdu…
Les besoins physiologiques comblés : le sommeil, la faim, la soif, l’élimination (pipi…), la présence de la figure de rattachement (besoin très fort pour les petits)… si tous ces besoins sont comblés, la personne est alors disponible pleinement pour ses apprentissages
La motivation, le respect des centres d’intérêt : La motivation est le moteur principal des apprentissages. C’est l’envie irrépressible d’apprendre un truc en particulier à un moment donné. Ou alors c’est ce qui peut nous aider à accepter la contrainte… si c’est pour arriver à un but précis.
L’absence de compétition, de comparaison, d’évaluation : c’est la beauté de « l’apprendre ». On le fait pour nous seulement et nous devrions être seuls juges du résultat. « Suis-je contente de moi ? Est-ce que j’ai fait du mieux que j’ai pu ? » Personne ne devrait avoir à donner son avis là-dessus.
L’erreur comme processus d’apprentissage : « Il n’y a pas de mauvaise réponse, juste une solution qui ne fonctionne pas ici ». On en revient à la confiance en soi.
Apprendre selon sa manière et ses besoins : chaque cerveau est différent, fonctionne avec ses particularités. On le sait pour les personnes par exemple dyslexiques, mais c’est le cas pour tout le monde. Donc apprendre à sa manière permet de respecter son individualité. Et « en fonction de ses besoins » rejoint la question de la motivation.
Revenons à notre question de départ : pourquoi nos enfants perdent cette motivation en grandissant ?
Le fait de ne pas respecter tous ces points énoncés plus haut peut contribuer à cette disparition de motivation.
L’unschooling permet de cultiver cette soif d’apprendre en prêtant attention à toutes ces « petites » choses, en les gardant comme fil conducteur.
Les apprentissages peuvent alors se faire en fonction des besoins, des envies, des rêves, des moments, des demandes, des projets, des passions des enfants…
Il n’y a plus qu’à… et si c’était aussi facile ?
L’enfant fait-il ce qu’il veut ?
Et non, ça ne se résume pas comme ça ! Il n’est pas laissé à l’abandon et puis le parent n’a pas de raison de s’oublier non plus…
Toute la famille vit en unschooling.
L’unschooling est pour nous une merveilleuse façon de transmettre nos valeurs de respect : respect de l’autre et de ses particularités, respect de l’environnement.
En fait, c’est une façon de transmettre toutes nos valeurs !
En tant que parents, nous incarnons avec eux ce que nous souhaitons, ce qui est important à nos yeux. Nous vivons avec eux.
Nous essayons de créer un équilibre dans lequel chaque membre se sent entendu, chaque personne a sa place et est légitime.
Honnêtement, je ne vois pas comment faire autrement…
Je ne dis pas que c’est facile de respecter l’autre, loin de là… Nos colères, nos doutes, la pression extérieure… tous ces facteurs nous mettent à rude épreuve.
Mais en tout cas, nos aspirations communes sont bien là. Nous nous sommes fixé des objectifs et nous essayons d’aller dans ce sens, au gré des aléas de la vie.
Les enfants neuro-atypiques et l’unschooling
Tout d’abord, nous appelons « neuro atypie », toutes les particularités de fonctionnement cérébrales du type dyslexie, trouble de l’attention, haut potentiel… bref, tout ce qui n’est pas normé.
Vous l’aurez compris, chaque cerveau fonctionne différemment, chaque personne apprend à sa façon. Certains ont besoin de bouger, d’autres aiment être dans le calme absolu avec toutes les nuances et particularités que ça peut comporter.
Pour étayer mes mots, vous pouvez vous référer aux travaux d’Howard Gardner avec les intelligences multiples où aux différents profils d’apprentissages…
Par conséquent, l’unschooling avec le respect des rythmes de l’enfant, de ses centres d’intérêt… est particulièrement adapté à tout le monde et donc aussi (ou surtout) aux profils neuro-atypiques.
L’enfant apprend en fonction de ses besoins et de qui il est, de la façon qu’il souhaite, aux moments où il se sent le plus disponible. Et qui est mieux placé que lui pour évaluer tous ces facteurs ?
Bien sûr, c’est fait de façon instinctive et nous n’avons pas de contrôle dessus. Mais est-ce important ?
Nous en revenons à un point important de l’unschooling : la confiance que nous avons en notre enfant.
Le rôle de l’adulte en unschooling
Contrairement à la pensée commune, le rôle de l’adulte dans une famille en unschooling est loin d’être aisé.
Il doit-être à la fois présent et discret, attentif aux besoins de l’enfant, bienveillant, soutenant…
C’est comme ça qu’il peut créer des rencontres, des moments en fonction des centres d’intérêt des enfants.
Il accompagne, propose sans jamais imposer.
Il doit donc être capable de se remettre en cause, de lâcher prise, de maîtriser ses doutes et ses peurs, sortir du formatage … Ne pas empêcher d’apprendre !
Vaste programme ! Et ce n’est pas tout …
Tel un gardien, il protège la flamme de la soif d’apprendre, l’amour inné de la connaissance.
En même temps, il me semble important de motiver son enfant, de lui apprendre à tenir bon jusqu’à atteindre l’objectif qu’il s’est fixé même si pour ça il doit vivre quelques contraintes.
Je vais expliquer ce dernier point plus en détail, car je rappelle que c’est notre façon de vivre en unschooling, pas forcément celle des autres :
Mon fils de neuf ans abandonne très vite s’il n’arrive pas au résultat escompté tout de suite. Jusqu’ici je me disais que c’était parce qu’il n’était pas encore prêt et qu’il y reviendrait plus tard.
Mais dernièrement ça m’a fait soucis.
Je me suis demandé s’il serait capable d’accepter le goût de l’effort un jour.
Je l’ai donc encouragé à se fixer un objectif et je l’aide à faire des petits pas vers la réalisation de cet objectif.
Lorsqu’il a envie d’abandonner, je l’incite à continuer en lui rappelant son objectif et en lui faisant remarquer le chemin qu’il a déjà parcouru dans ce sens.
Et j’ai l’impression que ça l’aide réellement. Ça booste sa confiance en lui, il commence à se dire qu’il est capable de tout avec de la volonté et du temps.
Revenons au rôle du parent, car oui, ce n’est pas fini !
Il est là aussi pour établir un cadre familial dans lequel chaque membre se sente heureux.
N’oublions pas que si les parents n’en peuvent plus, l’IEF s’arrête.
Personne n’est à négliger dans la famille.
Toujours cette notion de respect.
Que deviennent les unschoolers ensuite ?
De nombreux exemples en sont la preuve, ils deviennent des individus tous différents, libres de leurs choix.
Souvent ils vivent passionnément, ils ont confiance en eux, en la vie, ce sont des adultes autonomes, responsables, respectueux…
Aux États-Unis les grandes écoles, style Harvard, prennent les candidatures des ados unschoolers très au sérieux.
Si je reprends les points développés plus haut, les unschoolers ont conservé leur soif d’apprendre. Lorsqu’ils sont motivés, qu’ils ont un objectif précis, ils sont capables de tout.
Ils ne seront pas « meilleurs », plus cultivés ou plus rapides que les autres… Ils seront tout simplement eux-mêmes !
Qui ne le reverrait pas ?
L’unschooling et les programmes scolaires
Encore un autre rôle pour l’adulte accompagnant ! Traduire en compétences les activités, sorties, voyages…
La vie est riche d’apprentissages, bien plus que les quatre murs d’une salle de classe !
Le socle commun des compétences est largement atteignable grâce à cette vie d’apprentissages autonomes.
Nous sommes libres de nos choix pédagogiques, nous pouvons choisir le réel comme support.
L’unschooling est un droit, et il est légitime !
Ce qu’il vous reste à faire ?
Partager cet article et exprimer votre ressenti face à l’unschooling dans l’espace de commentaire sous cet article.
Est-ce que vous êtes en unschooling ?
Quels sont vos doutes par rapport à ça ?
Je vous laisse donc la parole sur ce beau sujet…
13 commentaires
Sellin
Bonjour Marion, merci pour ces belles infos. C’est une chance aujourd’hui d’avoir des personnes comme vous. Je n’ai pas su mettre l’école autonome en place lorsque mes enfants étaient jeunes mais cela m’aurait convenu. Aujourd’hui, je suis toute jeune grand-mère de Ambre 5 mois. Mon esprit autonome, mais mener à proposer mes services à domicile et je sais depuis longtemps déjà à quel point nous avons chacun(e) besoin de nous recentrer sur notre monde « intérieur » (monde naturel) pour dégager le meilleur de nous.
Cela me fait du bien de vous lire.
J’espère avoir bientôt des nouvelles de parents dans le besoin et partager les connaissances que vous nous transmettez.
Mes salutations,
Thalie
Marion Billon
Merci pour ce message, Thalie !
Cécile
Bonjour Marion,
Merci pour ce bel article qui donne envie!! Et qui soulève aussi des questions importantes chez moi, car si j’adhère totalement à ce principe, je trouve que sa réalisation est d’une difficulté extrême dans le concret :
– j’ai du mal à m’imaginer construire en tous temps de l’année de belles journées joyeuses et « remplies » (relativement s’entend) pour mes enfants (peut-être plus simple pour les grands qui vont avoir des envies et davantage de capacités ?). J’ai essayé une année d’IEF unschooling (bon pas top à l’ère covid il faut le dire) et voilà un peu de mes ressentis :
– cela demande énormément d’efforts de ma part pour trouver des activités sympa qui pourront plaire à mon enfant, pour ouvrir son panel d’activités et non pas l’enfermer dans tout un tas d’activités habituelles qu’il aime bien mais qui ne vont pas l’encourager à découvrir le monde.
– c’est tellement dur de gérer plusieurs enfants en IEF petits (pour moi 4 ans et 1 an), car ils demandent de l’attention en même temps, les rythmes sont différents, il y a des luttes, et certes s’il existe des méthodes pour occuper l’un et l’autre, cela ne marche que peu de fois… la charge mentale et l’anticipation/prévoyance sont colossales… tout cela est extrêmement épuisant et démoralisant… et il faudrait que j’aie déjà de sacrées compétences de parent dans la gestion des crises… que je ne suis pas sûre d’avoir encore maîtrisées, loin de là.
– je ne vois absolument pas comment en plus on peut trouver du temps pour travailler, même de chez soi. Tout le temps sollicitée… besoin de calme et de relâcher ma vigilance, et d’un certain temps. Il faut forcément une personne qui prenne le relais et cela met des contraintes terribles sur la vie professionnelle de l’autre parent et l’organisation familiale (surtout quand l’autre parent ne se sent pas « compétent »/pas envie pour l’IEF).
– de cet IEF éreintant, il en résulte au final très peu (trop peu à mon goût, selon mes besoins) de temps pour une vie personnelle et professionnelle dont j’ai besoin. Un phénomène d’ennui et de lassitude apparaît car j’aime mes enfants mais pas forcément jouer toute la journée à leurs activités à eux favorites. Je ne me sens pas motivée et pleine d’entrain, j’ai l’impression de m’enliser, et certains jours tout est tellement pesant. Besoin de réaliser des activités qui m’intéressent aussi et me stimulent (davantage possible chez les grands je pense), à l’instar des enfants.
– aussi, au sujet de l’apprentissage des fondamentaux (comme maths, français) et de la culture générale : peut-être que l’enfant n’aura jamais envie de s’y intéresser plus que ça. On peut certes dire que s’il ne l’apprend pas c’est qu’il n’en a pas éprouvé le besoin, et qu’il sera riche de plein d’autres choses. Oui et pourtant je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette idée. Parfois nous faisons des choses qui nous semblent contraignantes, on nous donne des exigences extérieures, c’est dur, on tire la langue, on aimerait arrêter et faire autre chose. Mais il en émerge après coup une certaine forme de fierté par rapport à son propre travail, une reconnaissance pour ceux/ce qui nous a poussé à aller jusque là, on prend confiance en soi, on se découvre de nouvelles forces, de nouvelles compétences. Et parfois on est tellement contents aussi d’avoir déjà ces savoirs/capacités dans le passé car on peut passer plus vite à de nouvelles choses lorsque ces nouvelles choses demandent déjà des pré-requis, par exemple.
– et puis est-ce réaliste dans notre société ? Puisque l’IEF impose de respecter l’acquisition du socle commun à 16 ans et que les inspecteurs n’ont pas forcément tous ce degré d’ouverture concernant les apprentissages autonomes.
Voilà désolée pour ce long message mais je pense que c’est important, j’aimerais savoir qu’est-ce que vous pensez de ce témoignage, ce que ça vous évoque. Ca fait un peu « toutes les questions que je n’ai jamais osé posé sur l’IEF unschooling » ;-P
Merci d’avance pour votre retour ! Et belle journée !
Marion Billon
Punaise !
quel message !
Presque aussi long que l’article 😂
Je réponds rapidement, si d’autres veulent étayer ?
– des journées super remplies ne sont pas utiles… ce n’est pas la course aux activités. Savoir rester simple, vivre, tout simplement, prendre le temps, voici le véritable lux !
– lorsque les enfants sont petits, c’est parfois plus dur de trouver des activités, ensuite ça coule de source. Encore une fois, les meilleurs apprentissages, sont ceux de la vie. La nature est la source inépuisable pour les apprentissages…
– Oui des enfants jeunes demandent beaucoup d’attention, c’est dur pour nous parents… et puis ils grandissent, si, si, je t’assure, ça arrive 😉 Nous ne sommes pas des pédagogues et c’est chouette de ne pas tenter de l’être, trop de lutte. Les formations de parentalités créatives m’ont beaucoup aidée dans cette période.
– Pour travailler, même chose. Au départ c’est difficile puis tout le monde prend son rôle, son rythme. Les premières années, c’était costaud, ça l’est encore par moment. Mais le travail me fait du bien, ça rempli mon réservoir…
– Nous sommes dans une société d’écrit. L’enfant aura forcément besoin de cet outil un jour ou l’autre. Pour ce qui est des maths, c’est dans chaque chose qui nous entoure : la numération, la géométrie… c’est l’abstraction de ce qui se passe dans la vie. Donc c’est un point de départ absolument essentiel avant de passer à l’abstraction, qui s’impose aussi d’elle même avec la complexité des observations faites. Pour ça, j’ai vraiment confiance. En ce qui concerne l’histoire de France, j’ai plus de doutes 😂
– Bien sûr que c’est réaliste puisque c’est la réalité de nombreuses familles et également d’un schoolers devenus adultes aujourd’hui
Vive les apprentissages autonomes !
Cécile
Merci Marion pour tes réponses ! 🙂
Je vais éviter de faire d’autres longueurs alors je vais arrêter là le débat ;-P
Néanmoins avant cela j’aimerais lancer une idée : j’adorerais lire/entendre/voir des interviews de parents IEFeurs unschooling concernant leur travail dans le concret : combien de temps ils y consacrent pas jour, comment ils font pour « occuper » leurs enfants en même temps, comment ils réussissent à trouver des moments de répit et combien/quelle durée, comment ils s’organisent entre eux, si cela génère des tensions dans le couple, comment ils arrivent en plus à se dégager du temps de repos, etc
Voilà si jamais ça te tente je serai archi fan !!
Belle soirée et merci !
Klayros
Je suis trop contente de lire ton article! Je m’y intéresse depuis plusieurs années, et je me prépare à le mettre en place avec mon enfant (à moins qu’il ne décide d’aller à l’école…)
Marion Billon
Merci 🤩
C’est sûr que c’est l’idéal de continuer le maternage proximal, l’unschooling est une continuité logique !
Coco
Bonsoir Marion,
Merci pour cette précision sur ce qu’est le « unschooling ». Je suis formatée et veux bien faire car je veux vraiment réussir le contrôle pédagogique. Je me rends compte en lisant ton article que c’est brillant ce qui s’appliquera mieux à notre vie de famille au regard des profils de mes filles. Le tout est de avoir comment bien le mettre en place car je suis encore dans le système de programme. J’aimerai en sortir. Grâce à ton soutien, ton écoute active et tes conseils, je me suis fait ce matin la réflexion durant notre grande balade à vélo que c’était exactement ce dont on avait besoin, je parle de l’I.E.F.
Merci pour cet article très éclairant
Marion Billon
Bonjour Coco,
Oui le chemin de la déscolarisation est vraiment long pour nous adultes meme si notre réflexion peut aller vite par moment . Les doutes disparaissent lentement et reviennent à la moindre occasion… c’est ouf comme nous sommes conditionnés!
Alice
Merci pour cet article qui éclaire l’unschooling.
Je me retrouve dans le commentaire de cécile ci dessus même si je n’ai moi même pas passer le cap de l’IEF.
J’accompagne mes enfants à la maison à la découverte et leurs besoins…et oui en famille atypique, je rejoins tes commentaires.
je crois que l’important est que chacun puisse s’épanouir dans la famille.
Marion Billon
Merci pour ton témoignage !
emma
merci pour cet article très intéressant sur le unschooling ; j’avais eu l’occasion de m’y intéresser car j’ai pratiqué l’IEF pendant presque deux ans suite à un grave problème de santé de mon enfant. Je redoutais les foudres de l’inspection académique, car l’IEF et encore moins l’unscholling n’est vraiment dans les petits papiers de l’éducation nationale. J’ai donc opté pour une IEF avec des cours à distance, mais il est vrai que pour l’épanouissement complet de l’enfant, l’unschooling m’aurait plus tentée. Toutefois je ne regrette pas mon choix d’IEF avec les cours à distance qui ont permis un vrai respect des rythmes de l’enfant, une non compétition et tous les autres bienfaits cités dans l’article. J’ai pu lire un beau et remarquable témoignage d’unschooling et de réussite dans le livre d’André Stern « … et je ne suis jamais allé à l’école ».
Marion Billon
Oui, ce livre est chouette !
Un autre que j’ai particulièrement aimé : Comme des invités de marque, de Léandre Bergeron