Notre solution familiale pour les écrans
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IEF : une solution pour gérer les écrans

J’ai beaucoup de mal à savoir quoi faire avec les écrans… Quelle est la solution ? Est-ce que je dois les interdire ? Les laisser en libre accès ? Contrôler leur utilisation ? 

Nous sommes pourtant à l’air du numérique

Je change de stratégie et d’opinion régulièrement, je teste sans vraiment être satisfaite de ma nouvelle « solution ».

Est-ce que vous êtes comme moi ? 

Bilan de ma pensée concernant les écrans

Les écrans, premier article

Le premier article que j’ai écrit sur le sujet date de trois ans. 

Le sujet m’intéressait, du moins me questionnait, bien avant, mais je n’écrivais pas encore…

Ça me dérangeait de favoriser les apprentissages autonomes, de vivre en unschooling, tout en contrôlant l’accès aux écrans.

Je contrôlais le contenu et le temps.

En réponse à cette réflexion, je me suis promis de tenter l’écran libre (tout en m’assurant qu’il n’y ait pas de programmes violents et non adaptés), voir s’ils se géraient d’eux-mêmes.

Y aurait-il une autorégulation au bout d’un moment ? Comme je l’ai lu pour certaines familles ?

Et puis, dans nos choix éducatifs, nous souhaitons qu’ils trouvent leur voix, leurs passions… Pourquoi les priver de la passion de l’informatique ?

entre parenthèse, j’ai fait un DEUG informatique…

Bon en fait, pour être honnête, je n’ai pas réussi à lâcher.

Au bout de cinq jours d’écran en libre-service, ce qui est trop peu pour apprendre à se gérer, je leur ai demandé d’arrêter, de faire autre chose.

Et pareil pour mon compagnon !

Quelle est cette force inconnue qui me pousse à oublier tout principe de bienveillance dès qu’il s’agit de l’écran ?

Je ne veux pourtant pas leur faire croire que je sais ce qui est bon pour eux…

… sauf pour ce vaste sujet !

Deuxième article

Le deuxième article date quant à lui d’il y a un an et demi.

Et là, j’avoue tout, tout ce que je viens de vous dire : je n’arrive pas à être moins contrôlante, ça me rend folle de les voir hypnotisés à regarder des trucs que je juge de « débiles ».

Mon petit coeur ne le supporte pas.

  • Même si 4 mois par an, lorsque nous sommes en alpage, ils n’y ont pas accès…
  • Même si moi-même, je me rends compte que j’aime bien de temps en temps me « bouffer » une série « débile ».

Et… troisième article

Pour pallier à ça, j’ai proposé, dans un troisième article, des solutions pour éloigner nos enfants des écrans.

Les personnes qui ont aimé cet article ont aussi lu :  L'accomplissement de soi : mes principaux freins

Stratégies, stratégies…

Ou plutôt devrais-je parler de manipulation ?

Le pire, c’est que je ne culpabilise pas du tout !

Pour quelle raison j’aime contrôler les écrans pour mes enfants ?

Ah, ça, grande question…

Elle me trotte dans la tête depuis quelques années maintenant.

Et puis un jour qu’on s’était pris la tête en famille, je me suis rappelé pourquoi nous avions fait le choix de l’instruction en famille…


Je vous laisse vous la poser avant de lire la suite.


Bon, c’est clair que c’est pour différentes raisons.

Mais celle qui ressort le plus, qui est la plus flagrante à mes yeux, c’est «pour être heureux ».

Pour se sentir bien ensemble, pour profiter les un, les autres et s’apporter de l’amour et du respect.

Le bonheur, quoi !

D’ailleurs, c’est pour la même raison que nous avons décidé de faire des enfants.

Bref, le bonheur, est-ce seulement pour les enfants ?

Et bien non ! C’est pour chacun des membres de la famille.

Trouver un équilibre pour chacun, qu’on se sente bien ensemble.

Que le bonheur chapeaute nos journées et notre famille.

C’est un peu à l’eau de rose cette phrase, mais dans le fond, ça exprime mon désir.

Le bonheur pour tous !

Pour revenir aux écrans, je me rends compte que lorsque je les vois devant un écran trop longtemps, je ne me sens pas heureuse.

J’ai l’impression que je ne remplis pas mon rôle, que je ne suis pas une bonne maman en fait.

Alors, ce n’est pas la réalité, mais mon ressenti profond, le poids de ma culture ou de je ne sais quoi d’autre.

Toujours est-il que les faits sont là : ça ne me procure pas de satisfaction.

Et Thierry Pardo, dans sa formation sur l’éducation pirate, l’évoque très bien et ça m’a conforté dans mon ressenti.

Ça raisonne juste en moi, c’est réellement la raison qui me pousse à contrôler le temps d’écran de mes enfants.

Je le leur ai donc exprimé, clairement et simplement. Je me suis ouverte à eux et je leur ai dit ce que je ressentais.

Comme c’est juste en moi, ils l’acceptent bien plus volontiers que les autres raisons stupides que j’ai pu leur donner.

« Votre cerveau va se transformer en bouillie ! », et j’en passe !

Maintenant, c’est un peu notre référence familiale.

« Est-ce que ça me rend heureux ? Est-ce que ça rend heureux ceux avec qui je vis ? »

C’est notre baromètre…

Les solutions

Comment ça fonctionne chez vous ?

Quelle est votre « solution » ?

Comment avez-vous trouvé votre équilibre ?

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2 commentaires

  • emma

    Merci pour cet article ; je crois que tout parent s’est posé cette question, se la pose régulièrement et peut être même essaie plusieurs stratégies. A l’ère du quasi tout numérique, si je ne contrôle pas, mes enfants peuvent y passer toutes leurs journées, et en effet je ne peux pas les laisser faire cela. Pendant les grandes vacances, j’ai changé le mot de passe pour le wifi car mettre des limites oralement et expliquer pourquoi de façon bienveillante ne fonctionnait pas. C’est trop addictif. Pour le reste de l’année, ils ont un temps d’écran déterminé avec des limites sur les applications (family link et apple sont bien rodés et permettent de paramétrer tout cela).

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