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7 bonnes raisons pour ne pas mettre mes enfants à l’école

Dans la plupart de mes articles, je vous parle un peu de notre famille, dans les exemples. J’essaie cependant d’englober plusieurs aspects, pour que ça puisse correspondre aux choix, tous différents, de chacun d’entre vous.

Cette fois-ci, je vais procéder différemment : je vais vous dévoiler mes sentiments profonds par rapport à l’école et ce pourquoi je préfère qu’ils n’y soient pas. Je vais vous donner la vision que je me suis construite de cette institution au fur et à mesure des années, les prises de conscience successives : tout d’abord en tant qu’élève, puis professeur des écoles et enfin à travers mes lectures, mes rencontres, des expériences vécues… et bien sûr grâce à ma sensibilité de maman.

Certes, je vais vous dire les choses simplement, sans détour. Ce n’est pourtant pas une accusation ou un jugement, mais tout simplement un constat. À la fin de cet article, je vous donnerais la bibliographie qui a contribué à cette prise de conscience.

Ce n’est pas la haine qui guide ma plume, mais plutôt l’amour, l’amour de l’humain, de l’individu (ou de l’individualité ),de sa force d’apprentissage, l’amour de la liberté et l’envie de respect des choix individuels.

Une petite parenthèse pour les enseignants et autres salariés de l’éducation nationale. J’ai conscience que vous aussi vous êtes au service de cette institution et que vous faites du mieux que vous pouvez avec ce que vous avez. Comme un parent fait du mieux qu’il peut avec ses enfants, avec son vécu, ses émotions.Je crois en l’humain et je pense qu’il est bon par nature. Il est vrai que j’ai croisé des personnes malveillantes, cependant pas plus qu’ailleurs, lorsqu’on parle d’enfants. Nous avons tous nos casseroles, bien sûr. Je vais donc parler du contexte général et pas des personnes qui y travaillent.

Allez, c’est parti !

L’âgisme

L’âgisme est un processus par lequel des personnes sont stéréotypées et discriminées en raison de leur âge et qui s’apparente à celui du racisme et du sexisme.

(Dr Robert Butler, 1975)

Certes, nous pouvons y avoir recours dans nos familles, car c’est ancré dans nos pratiques depuis tellement longtemps que ça peut passer inaperçu. Mais à l’école, on ne peut passer outre. L’organisation même de celle-ci fait que ça ne peut-être autrement : les enfants sont répartis par tranche d’âge, car on part du principe qu’ainsi les enfants seront plus identiques en ce qui concerne les apprentissages et les comportements.

Ainsi, l’enfant aura le droit de faire la sieste en PS, voire en MS, mais pas après. Et si en PS il ne désire pas la faire, et bien il doit quand même rester calme et allongé. De plus, un élève doit être entré dans la lecture l’année de son CP. On va tout faire pour, en tous cas. Tu n’es pas prêt pour la lecture ? Ça ne t’intéresse pas ? Ne t’inquiète pas, nous allons faire du soutien en lecture avec toi, t’en faire faire encore plus que les autres ! 

Ce qui peut avoir pour conséquence de dégouter de la lecture un enfant qui n’est pas prêt, pour quelques années voire pour toute sa vie. Il sera qualifié de mauvais lecteur.

De façon plus générale, les enfants sont coupés de la société active en étant à l’école. Ils n’ont pas de contact avec le monde du travail. Les raisons évoquées peuvent être diverses, mais c’est de l’âgisme. 

Vous allez me dire « mais on n’a pas le choix, ça peut être dangereux, j’ai besoin de me concentrer… » Oui, effectivement, tout est fait pour qu’on n’ait pas le choix. Mais il existe des cultures où ça ne se passe pas ainsi, où les enfants sont présents, participent ou vaquent à leurs occupations. De plus, je vous rappelle que l’école est récente au regard de l’humanité. Avant on s’organisait autrement. Donc oui, d’aujourd’hui c’est beaucoup plus dur à mettre en oeuvre, mais nous pouvons faire le choix de ne pas faire subir cette discrimination à nos enfants, au moins en partie. Je dis « à nos enfants », mais je peux rajouter « à nous même ». Car moi aussi je souffre d’être obligée de me séparer de ma famille si je n’en ai pas envie, si j’ai besoin de son contact.

Pour en savoir plus (beaucoup plus) il existe ce livre : Qu’est-ce que l’âgisme, Elfi Reboulleau.

Privation de nature

C’est vrai que les enfants scolarisés ne vont à l’école que quatre jours par semaine et qu’il en reste donc trois pour profiter du dehors. Mais il me semble que la nature et LA source inépuisable d’apprentissages. Nous devrions tous pouvoir en profiter le plus possible, nous en avons besoin. Et puis, en plus du rythme scolaire, il y a le rythme des parents, parfois épuisant, qui ne permet pas de profiter de la nature autant qu’il le faudrait. Nous sommes des animaux. La nature est notre élément par définition. Nous en faisons partie, c’est notre ancrage, notre ressource, notre source d’énergie !

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De plus, regardez une cour d’école : c’est souvent recouvert de béton, parfois avec quelques arbres quand on a de la chance. Les enfants passent donc leurs journées enfermés, ou dans une cour asphaltée sans possibilité de toucher un élément naturel.

Personnellement, ce n’est vraiment pas possible pour notre famille, nous qui vivons dehors. Nous voyons tout ce que nos enfants apprennent dehors, comment ils évoluent, grandissent, respectent leur environnement. Nos valeurs ne sont pas compatibles avec l’absence d’éléments naturels, ne serait-ce que quatre jours par semaine.

Priorisation des apprentissages

Au vu des évaluations, ce qui est demandé aux élèves en priorité c’est de savoir lire, écrire et compter. Les sciences y sont abordées, un peu de musique et d’art, mais pas trop quand même, on ne sait jamais !

Par contre tout ce qui est relations sociales, gestion de ses émotions, responsabilisation, respect des autres et de son environnement, confiance en soi, empathie, écoute, tâtonnement expérimental… et j’en passe, n’est tout bonnement pas abordé, peut-être parfois survolé (mais surtout bafoué !). Et oui, mais c’est que les programmes sont costauds à suivre et laissent peu de place à tout ça.

Seulement, pour notre famille, c’est ça les fondamentaux, les bases à toute vie épanouie, équilibrée, respectueuse de soi, des autres et de son environnement.

On parlait aussi des cours bétonnées : le manque de contact avec la nature empêcherait le cerveau droit de se développer correctement. Le cerveau droit est le cerveau de l’intuition, de la créativité, des émotions, de la spiritualité et de l’impulsivité.

Donc les programmes et l’organisation des écoles (sans contact avec la nature) nuiraient au développement du cerveau droit. Thierry Pardo en parle très bien dans son livre Une éducation sans école. Je vous conseille également : Les Enfants «actuels», le grand défi «cerveau droit» dans un univers «cerveau gauche» de Marie-Françoise Neuveu.

Nous ne voulons pas que nos enfants se définissent suivant une norme, qu’ils se croient différents, mauvais ou même supérieurs. Nous souhaitons qu’ils soient eux, tout simplement, et ce sera très bien, parfait, comme ça. Leur individualité sera respectée, accompagnée, chérie, encouragée.

L’évaluation

Évaluer… quel mot empreint de supériorité selon moi ! Il m’évoque du jugement, lorsqu’on parle de l’évaluation des élèves dans le but de renseigner sur son niveau. Comment peut -on évaluer les connaissances, les apprentissages réalisés de quelqu’un ? Ça me parait absurde. Évaluer selon une norme, un modèle, une attente…

Une chose que l’enseignant peut évaluer assurément, c’est l’aptitude de l’élève à fournir une production conforme à ce qu’on attend. Mais comment évaluer « le niveau » d’un enfant ? Encore faudrait-il pouvoir prendre en compte des paramètres aussi instables que l’état émotionnel dans lequel se trouve l’élève au moment de l’évaluation, comment ça influe sur lui, ou savoir si ses besoins physiologiques sont bien comblés (on ne se concentre pas de la même manière si on a faim ou si on n’a pas dormi de la nuit à cause du stress…). Quelles sont les intelligences de l’enfant évalué ? Si ce dernier point était pris en compte, on n’évaluerait pas de la même manière tous les enfants (cf. les intelligences multiples, Howard Gardner).

De plus, l’état du correcteur est également à prendre en compte. Et tellement de choses encore qui rendent l’évaluation objective impossible.

L’évaluation, tel qu’elle est faite dans les écoles (dans le but de renseigner du niveau de connaissances et de compétences d’un individu à un instant T) ne sert qu’à augmenter le stress des enfants et donc de diminuer leur capacité d’apprentissage. Elle sert à ce que les enfants se comparent (rappelons-le sur des critères dénués de bon sens) et donc à faire disparaître leur propre estime de soi

À force d’être évalués, qu’on leur dise sans cesse ce qu’ils valent, les enfants ne savent plus dire s’ils sont fiers de ce qu’ils ont réalisé, si leur travail est achevé et s’il est satisfaisant à leurs yeux. Ils ne se rendent plus compte qu’ils sont les seuls à pouvoir pleinement ressentir s’ils savent, s’ils veulent continuer leur apprentissage… qu’ils sont les seuls à pouvoir s’autoévaluer, tout simplement. On leur enlève ce pouvoir qu’ils ont sur leur propre vie. 

On en arrive à penser des choses comme « je suis nulle en maths » par exemple parce qu’une tierce personne nous a évalués comme telle. Alors que c’est peut-être seulement parce que la manière de nous approprier cette notion nous a été imposée et à un moment choisit et que ça ne nous convenait pas ainsi.

Il existe tellement de cerveaux différents, de façon de fonctionner, d’apprendre, de s’épanouir… Comment quelqu’un extérieur à notre cerveau peut nous évaluer correctement et en toute objectivité ?

Je ne dis pas que le non recours à l’évaluation est possible à tous les niveaux, mais je trouve franchement que c’est trop, trop souvent, trop systématique, trop et trop à l’école !

Je souhaite que mes enfants soient seul juge, dans un premier temps, de leur savoir, de leurs productions, pour qu’ils deviennent responsables et autonomes dans leurs apprentissages. Faire les choses pour soi-même, sans attente de reconnaissance… j’avoue que ça me fait rêver, j’en suis loin !

Les personnes qui ont aimé cet article ont aussi lu :  Pourquoi faire l'instruction en famille ? Bonnes ou vraies raisons ?

Je finirais par :

« Comment évaluer le temps perdu à parler de l’évaluation ? »

une enseignante

Les besoins physiologiques et l’école

Je ferai assez court sur ce point, car j’en ai déjà longuement parlé dans divers articles… Quoi de mieux que quelques citations ?

« Si c’était pour dormir, tu aurais mieux fait de rester chez toi ! Allez, réveille-toi et mets-toi au travail ! »

(et si seulement j’avais eu le choix…)

« On vient de rentrer de récréation, tu avais qu’à aller boire avant, maintenant c’est trop tard ! »

(Il y a un robinet dans la cour, c’était la queue et après ça a sonné)

« Tu peux attendre 5 minutes pour aller aux toilettes, ça va bientôt sonner. »

(Ça fait déjà 20 minutes que j’ai très envie, mais je n’osais pas demander, maintenant je ne tiens plus !)

« Concentre-toi un peu. Hier, tu as bien compris, il n’y a pas de raison qu’aujourd’hui tu n’y arrives pas. »

(Je suis affamé, je n’arrive pas à me concentrer)

Lieu social ?

Une petite phrase que j’adore et que j’entends régulièrement :

« Ils ne vont pas à l’école ? Vous n’avez pas peur qu’ils ne se socialisent pas ? »

Comment dire ? Non je n’ai pas peur. J’aurais plutôt peur de l’inverse s’ils y allaient ! 

Une salle de classe : c’est petit, les enfants y sont nombreux. Ils ne choisissent pas leurs compagnons de classe et parfois même pas leur voisin. Ils ne peuvent pas bouger ou très peu. Leur espace vital ne peut pas y être respecté, vu le nombre d’occupants au mètre carré. 

Et la cour de récréation ? Ce n’est guère mieux ! Il y a ceux qui courent, qui hurlent, ceux qui ont besoin de calme, ceux qui ont faim, ceux qui veulent jouer aux cartes, à l’élastique, au ballon (quand c’est autorisé !), les introvertis, les extravertis, les dominés, les dominants…  Et tout ça dans le même espace clôturé, bétonné, exigu, auquel on ne peut pas échapper. 

Mais les adultes sont là pour gérer tout ça ! Ah, bon ? Mais comment feraient-ils ? Ils mélangent les besoins et les envies et les redistribuent pour que tout le monde ait les mêmes ? Une sorte de moyenne des besoins ! Désolée de vous dire ça, mais même avec la meilleure volonté du monde, ils n’y arriveront pas.

Ces lieux créent des malaises, des sentiments d’oppressions…

Le manque de sens

Pour avoir envie d’apprendre, il faut que ça ait du sens, que ça serve à quelque chose, quoi. Durant ma formation, j’ai entendu au moins une fois par semaine : « il faut donner du sens aux apprentissages ». Et je ne vous dis pas pour donner du sens à des notions entre quatre murs, je me suis arraché littéralement les cheveux. Et puis, ce qui a du sens pour moi, je veux dire, ce qui va me motiver à vouloir apprendre, sera potentiellement différent de ce qui a du sens pour mon voisin ! Du coup, ça, multiplié par trente, dans une salle de 70m2, je vous laisse vous faire une idée. 

Alors que lorsqu’on est présent à la vie, lorsqu’on a un contact avec la nature environnante, ou à son environnement tout simplement, tout prend sens. Les questions fusent, les opportunités d’apprendre pleuvent ! Il suffit d’être attentif, réactif, disponible. 

En fait je dis ça, mais je me rends compte que même lorsque je ne suis pas disponible, ça n’empêche pas à mes enfants de se poser des questions, car ils n’arrêtent pas de vivre pour autant ! Ils mettent des stratégies en place, testent, réorganisent, retestent… et apprennent ! Même sans moi !

En quelques mots

J’ai conscience qu’il se passe aussi de belles choses à l’école. Mais pour toutes ces raisons-là, je ne souhaite pas ça pour mes enfants. J’ai fait le choix, nous avons fait le choix, de nous organiser afin de leur permettre de ne pas y aller tant qu’ils le souhaiteront. 

Nos enfants ont également cette conscience qu’il y a des avantages à aller à l’école, des inconvénients à ce que leurs copains y aillent et pas eux (ils n’ont pas le même emploi du temps). Ils voient aussi l’importance à pouvoir choisir par eux-mêmes, en fonction de leurs centres d’intérêt, à ce que leur individualité soit respectée. Ils aiment ne pas être obligés de répondre à une norme.

J’aime les voir vivre et grandir ainsi. Et plus nous avançons sur ce chemin, plus ça devient une évidence pour nous. 

C’est à vous

Avez-vous d’autres bonnes raisons pour ne pas mettre vos enfants à l’école ?

Bibliographie

Quelques noms qui m’ont fait avancer dans cette réflexion, parfois malgré eux : 

  • Tous les pédagogues dont j’ai lu les ouvrages (quelques) durant mes années à l’IUFM : 

Vygotski, P.Mérieu, Piaget, Rousseau…

  • Et puis en sortant de l’IUFM :

Montessori, Freinet, Steiner…

Liste non exhaustive !

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6 commentaires

  • Didi

    Salut Marion merci pour tes article et ton blog inspirant (je n’ai pas le temps de tout lire mais de temps en temps je « m’offre » un article)
    Je suis bien d’accord avec toi si tu parles de l’école classique conventionnelle située dans une agglomération suffisamment grande pour pratiquer l’agisme. Mais il me semble qu’il existe d’autres écoles, où le même constat a été fait et où l’on propose autre chose (enfant assis par terre ou où il veut, choix des activités, respect du rythme, terrain vague comme cour avec constructions diverses autorisés, pique nique quotidien en extérieur, gestion des émotions, philosophie du vivre ensemble etc…) Bien souvent elles sont privées certes mais elles existent. Peut-être serait-il intéressant de ne pas mettre toutes les écoles dans le même sac ?
    À bientôt
    Didi

    • Marion Billon

      Salut Didi. Je ne parle pas d’une école en particulier mais de l’institution. Ces écoles sont rares, chères et ne s’adressent pas au plus grand nombre… j’avoue que certaines écoles démocratiques, celles offrant un cadre nature m’interpellent mais leur prix ne correspond pas aux choix que nous avons faits, je parle du fait de se tenir relativement à l’écart de la consommation.
      De plus, la formation que j’ai reçue, à l’iufm et même après, mettent l’accent sur l’importance des fondamentaux, la place de l’élève, l’importance d’éduquer… bref, sur tellement de choses qui sont loins de nos valeurs aussi.
      Et puis j’ai trop de mal à réveiller mes enfants, qui sont de bons dormeurs. Je trouve ça tellement precieux !
      😉❤️

  • barraud

    bonjour,

    merci pour cet article qui m’a touchée, pardon si je fais des fautes!! moi aussi j’ai choisi de profiter de mes enfants un peu pour les mêmes raisons bien que n’ayant rien lu sur les sujets , j’ai pu constater des faits sur mon entourage et moi même!! j’ai eu une scolarité sans passion, je ne me suis jamais sentie à l’aise à l’école, j’étais petite et j’ai ramassé!!! les moqueries, les obligations de dormir sur des matelas pourris, une directrice de maternel qui nous mettais des galets dans la bouche si on parlait!!!et j’en passe, pour mes frères c’est le même constat si vous ne suivez pas le moule!! mais je suis désolée de dire ici que les enseignantes sont aussi responsables de ce qui arrive!! pourquoi sont-ils aussi passifs!!! Bon sang, ce sont nos enfants que l’ont maltraite et les séquelles restent pour la vie!!!!!!! J’ai une belle-sœur enseignante et j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi borné et nunuche, quand on parle avec elle on est dans le pays des bisounours et elle est loin d’être la seule dans cet état d’esprit….
    Ils sont allé à l’école et ont fait des étude mais ils sont ignorants de tout !!Comment moi une maman je puis laisser mes enfants entre des mains de personnes incultes et qui parle aux enfants comme à des demeurés!!!
    Je pourrais écrire plus long j’ai moi aussi beaucoup à dire, et je dois me défendre pour les mêmes phrases débiles, t’as pas peur que tes enfants soient dé-sociabilisé… etc
    Je ne souhaite pas laisser une autre personne s’occuper des mes enfants à ma place, à quoi bon d’avoir souffert pour les avoir mis au monde?????

    merci encore vous êtes une belle personne!

    • Marion Billon

      Bonjour Barraud !

      Merci beaucoup pour ton témoignage très touchant. C’est vrai qu’à notre époque la maltraitante était encore plus souvent au rendez-vous et j’entends que tu en as beaucoup souffert et ça se comprend !
      Je souhaite donc beaucoup de bonheur et d’épanouissement à tes enfants hors des murs de l’école…

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